Nous avons assisté au premier concert de la chanteuse au sein d’un festival. C’était au Printemps de Bourges (Cher), dimanche.
Elles ont couru comme dans la dernière ligne droite avant l’arrivée d’un marathon. À l’ouverture des portes du Printemps de Bourges(Cher), dimanche, plusieurs dizaines de jeunes filles s’agglutinent derrière les barrières en pied de scène, sous le grand chapiteau du festival qui accueille 8000 personnes. La raison de leur ferveur : approcher leur idole, la reine Aya Nakamura, comme la surnomme son armée d’admiratrices.
Au premier rang, les plus jeunes ont… 9 ans et « 10 ans et demi ». « On l’aime trop parce qu’elle est encore plus belle qu’une princesse Disney et ses cheveux sont plus longs que ceux de Raiponce, rigolent Zoya et Samane, deux écolières venues d’Amboise (Indre-et-Loire) pour le concert. C’est notre premier concert, on en rêve depuis des mois », glissent-elles.
À quelques mètres, une autre génération s’extasie en chantant à tue-tête son tube « Djadja » avant l’arrivée de la chanteuse. « Dès que l’on a su qu’elle serait là, nous avons pris les places, confie Andréa, une étudiante de 26 ans qui habite à Bourges. Depuis Diam’s, plus personne n’avait parlé aux femmes comme elle, et cela nous fait du bien. Nous avons besoin d’égalité dans tous les domaines, les salaires notamment. C’est une femme des banlieues qui reste authentique. »
Le concert commence et les premières larmes coulent dans le public, tandis que la star rayonne à grands coups de déhanchés. La tournée des festivals d’Aya Nakamura, qui passera par We Love Green le 1er juin à Paris et les Francofolies de La Rochelle le 12 juillet, vient de commencer.
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