Netflix a mis en ligne, ce jeudi 17 septembre, un documentaire qui ne devrait pas passer inaperçu en France. Consacré à Maître Gims, le film n’élude pas certains aspects moins glorieux de la vie du célèbre rappeur.
On y apprend notamment que Gandhi Djuna, de son vrai nom, a été membre d’une “secte islamiste” par le passé, alors qu’il était membre de la Sexion d’assaut, mais que le groupe ne connaissait pas encore le succès.
En 2005, il rejoint ainsi “les Frères du Tabligh, une secte islamiste”, est-il annoncé dans le documentaire Netflix.
“Quand je suis rentré dans cette religion, j’étais à la portée de n’importe quel gourou, j’étais un cœur pur et quelqu’un de mal intentionné peut te prendre sous son aile et faire de toi une arme”, confie le rappeur, qui s’était converti avant cela à l’islam, en 2004.
“Il y avait des personnes qui finissaient mortes”
“Il y avait des personnes qui finissaient mortes, suicidées en Irak”, raconte-t-il encore.
“Des gens qui étaient à côté de moi. Et cela m’a fait flipper, je ne sais pas où j’aurais pu terminer.”
Le tabligh (“Association pour la prédication” en français) est un mouvement transnational de prédication de masse, né en Inde en 1927.
“Son fondateur Muhammas Ilyas prônait une pratique individuelle pure proche de la vie menée par le Prophète, et une interprétation strictement littérale du Coran autour de six principes fondateurs: croyance un Dieu unique, Allah, la prière, la profession de foi, la connaissance de Dieu, la dévotion personnelle aux autres et la prédication”, indiquait Le Figaro dans un article en 2015.
Maître Gims parviendra finalement à quitter ce mouvement et reprendre sa carrière dans la musique, qu’il avait mise entre parenthèses à ce moment-là.
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