La star du coupé-décalé, Erickson le Zulu, est morte dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 février 2020, à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, en France.
Onze heures du temps après la disparition de l’auteur de de la célèbre chanson ‘’ Gloire’’, Elisabeth Gogoué, la compagne de l’illustre disparu, envahi par le chagrin, le désespoir, l’impuissance et la déception, a écrit ses mots sur sa page Facebook, dimanche dernier, aux environs de 14h57 mn.
‘’ A peine ai-je dormi pendant une heure de temps, Je regarde les hommages qui te sont rendus, j’en suis fière. Je suis fière te la reconnaissante qu’on t’apporte. C’est très dur de se réveiller et d’imaginer la suite sans toi. Je te cherche. Je pense que plus le temps s’écoulera, cela deviendra intenable, mais je sais que tu vas apaiser ma douleur. Qu’est-ce que tu m’as fait comme cela ? Dors en paix mon amour ! La mort n’arrêtera jamais l’amour que j’éprouve pour toi’’, a-t-elle publié sur les réseaux sociaux.
Déchirée par la douleur du décès de son homme, Elisabeth Gogoué garde de lui l’image du Zoulou qui s’est battu avec courage et dignité contre la maladie qui, hélas, a eu raison de lui.
‘’ Mon bébé, mon meilleur ami, mon âme sœur, mon mari, mon confident tu es un chef, un champion. Tu t’es battu comme un Zoulou. Pour moi, tu a gagné la bataille, car Dieu t’a juste rappelé auprès de lui, mais saches que je serai forte comme tu l’as toujours été. Je prendrai soins de nos enfants et de ta jumelle qui arrive bientôt. Repose en paix mon ange. Veille sur nous’’, a-t-elle posté, ce lundi 17 février, à 4h44 mn.
Après la mort du père de ses 3 enfants et un quatrième à venir, dont elle porte la grossesse, et ce, en 7 années de vie commune avec l’icône du coupé-décalé, Elisabeth Gogoué parle des dernières heures du chanteur.
‘’ Il a rendu l'âme devant nous. Ce n’est pas le médecin qui a annoncé sa mort. Nous avons su qu’il était parti parce qu’il ne respirait plus. C'est nous qui avons appelé le praticien pour qu'il constate son décès. J'ai perdu mon homme, mon âme sœur, mon confident. C’était horrible. C'est une catastrophe. J'essaie d'être forte. J’étais à ses côtés pendant sa maladie. Nous avons vécu cela à deux. Je l'ai épaulé comme je pouvais. Je n'ai jamais baissé les bras. C'est vrai qu'à la fin, j'ai craqué. Mais je sais que de là où il est, il est soulagé. Même s'il n'est plus physiquement près de moi, Eric sera toujours avec moi. Il me soutiendra pour les enfants’’, a-t-elle révélé.
Pour taire les rumeurs et autres supputations sur les causes réelles de la mort de son compagnon, Elisabeth Gogoué précise : ‘’ Eric a eu un cancer du foie qui a été détecté en octobre. Il a eu un kyste sur le dos, on a pensé que c'était par rapport à son travail, puisqu'il était cariste. On a vite réagi parce que ça lui faisait mal. Il s'est fait opérer. Après l'intervention chirurgicale, on a remarqué qu'il avait beaucoup maigri. Nous sommes retournés voir le médecin pour un bilan médical plus approfondi. Il a été diagnostiqué que son foie était endommagé. On a rencontré un spécialiste. A l'hôpital, ils ont décidé de le garder pour d'autres examens. On a détecté une tumeur au foie. Malheureusement, c'était un cancer avancé couplé à un cancer de la vessie. Malgré tout cela, il a été suivi dans un autre hôpital et il a continué les traitements à la maison. C'est moi qui jouais le rôle d'infirmière. Ce qui est tout à fait normal. J'ai fait tous les soins. Malgré cela, j'ai constaté qu'il maigrissait. Il était affaibli, mais il s'est battu comme un chef. Le jeudi 13 février dernier, je l'ai accompagné aux urgences parce qu'il était très mal-en- point. Quand ils ont fait les examens médicaux, ils m'ont dit que c'en était fini de mon homme. Je suis restée avec lui jusqu'à ce qu'il rende le dernier souffle, le dimanche 16 février, à 3h37 minutes’’, a-t-elle conclu.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article