Abou Drahamane Sangaré, décédé samedi, dans une clinique abidjanaise a été « fidèle au Président Laurent Gbagbo et à la ligne politique originelle du Front populaire ivoirien (FPI) », a estimé le même jour le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié.
« Ce décès est, douloureusement, ressentit par le PDCI-RDA, et nous imaginions par toute la Côte d’Ivoire », écrit M. Bédié dans un message de condoléances adressé au FPI et signé par son directeur de cabinet Narcisse Pierre Kouadio N’dri.
« Les ivoiriens que nous sommes, dans notre diversité politique et sociale, venons de perdre un homme d’Etat, un homme d’honneur et même un acteur politique de premier plan demeuré fidèle au président Laurent Gbagbo et à la ligne politique originelle du FPI qui fut et demeure l’essence de leur engagement en politique pour servir la noble cause des populations ivoiriennes » ajoute-t-il.
Enfin, le PDCI-RDA, rassure qu’il « se tient aux côtés de ses frères et sœurs du FPI pour participer activement à ce grand deuil qui frappe la Côte d’Ivoire entière » et sera « présent à toutes les étapes de ce deuil ».
Premier vice-président et président intérimaire de la tendance « Gbagbo ou rien» du FPI, Abou Drahamane Sangaré est décédé ce samedi à l’âge de 72 ans dans une clinique abidjanaise des suites d’une intervention chirurgicale.
Membre fondateur du FPI, M. Sangaré a occupé plusieurs postes clés sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo dont ceux de ministre des Affaires étrangères et d’inspecteur général d’État. Fidèle parmi les fidèles de Laurent Gbagbo, il était surnommé « Le gardien du temple» par les militants du FPI.
Deux semaines après Marcel Gossio, ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan décédé brusquement le 21 octobre dernier, au lendemain de l’inhumation du Pr. Raymond Abouo N’dori, un autre cadre du parti de Laurent Gbagbo, c’est au tour de Sangaré d’abandonner ses camarades.
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