Le mardi 21 février 2017, le procureur général Ali Yéo a pondu un communiqué pour dénoncer les propos de Me Dadjé Rodrigue du conseil de l’ex-Première dame Simone Gbagbo. L’avocat dénonçait ce même jour « l’échec général de notre système judiciaire et le manque de volonté du pouvoir ivoirien à réconcilier les Ivoiriens par la justice vraie et transparente », vis-à-vis surtout du procès en assises de sa cliente.
Dans son communiqué en réaction à cette sortie, le procureur général a demandé à Me Dadjé « de s’abstenir de tout propos tendant à jeter du discrédit sur l’institution judiciaire ivoirien ».
Fort de cette remarque, l’avocat de Simone Gbagbo a réagi sur Facebook, hier jeudi 23 février, en prenant le public à témoin. « Procès en Assises de Madame Simone Gbagbo : Devoir de mémoire et de transparence », écrit Me Dadjé Rodrigue rappelant son courrier incriminé par le procureur général.
Dans ce courrier, il se plaignait déjà du fait que leur demande de voir certaines autorités ivoiriennes comparaître à la barre dans le procès de Gbagbo, à savoir Soro Guillaume, Ahoussou Jeannot, les généraux Philippe Mangou, Kassaraté Tiapé, Bredou M’bia, n’a pas été satisfaite.
Il s’étonne que le pouvoir ivoirien qui n’a pas permis de faire comparaître ces personnalités devant la justice ivoirienne ait permis que l’ex-Dg de la Police nationale, Bredou M’bia. Comparaisse à la CPI, au procès de Gbagbo et Blé Goudé.
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