La juge Khéris a enfin réussi, à recueillir la déposition de Guillaume Soro, président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Accusé d’avoir « enlevé, séquestré » et infligé des traitements cruels, inhumains et dégradants à Michelle Gbagbo.
Selon la lettre du continent citée par Soir info, c’est à Abidjan que Guillaume Soro a été « cuisiné » au mois de juillet 2016, par la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris (Tgi), Sabine Khéris. Et ce, à la demande des deux avocats français de Guillaume Soro. A en croire le même une source, au cours de cette entrevue, le juge ivoirien, dont le nom n’a pas été divulgué a opposé un refus catégorique au principe d’une « visioconférence en rappelant que cet outil n’était pas prévu dans les accords de coopération judiciaire entre les deux pays ».
En se faisant auditionner à Abidjan, relève la lettre du continent, le président de l’assemblée nationale est parvenu « à contourner en toute discrétion la procédure, lancée par la juge visant à l’interroger à Paris ».
Toujours selon la source, la procédure a toutes les chances de tourner en faveur de Soro. Car ayant été contrainte d’être réalisée en contexte Ivoirien, l’instruction menée par la justice française à de fortes chances de déboucher sur un non-lieu.
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