Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert tient à la sécurité de ses agents dans le cadre de leur travail.
C’est ainsi qu’il a instruit le conseil juridique de son institution, à l’effet de poursuivre des individus qui avaient agressé le personnel électoral de Guintéguéla, une localité située dans la sous-préfecture de Touba.
Sa demande était consécutive à une plainte déposée, le 25 mars, par la Cei auprès du Tribunal de première instance de Touba en vue d’engager une action judiciaire contre les concernés qui, selon une d’information reçue, hier, s’étaient rendus, le 25 mars, au bureau d’un Agent technique d’appui (Ata) pour détériorer le matériel de travail de la Cei et tabasser cet ‘’ employé’’ de l’organe électoral.
Au point que celui-ci sera d’abord admis en urgence à l’hôpital de Touba, avant d’être conduit à Abidjan pour recevoir les soins appropriés.
Le groupe des jeunes agresseurs qui se réclament militants du Rhdp, si l’on se réfère à la note d’information, a donc été condamné, le 9 avril dernier, à l’audience des flagrants délits de Touba à 24 mois d’emprisonnement ferme et à une amende solidaire de 200 mille Fcfa. Il s’agit de Dosso Samouka, Bamba Ismaila et Soumahoro Kavanly et Bamba Kavanly, le chef de file.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter au samedi 28 décembre 2019. A cette date, ces jeunes condamnés avaient empêché, par des actions violentes, l’installation de la Commission électorale sous-préfectorale (Cesp) de Guinteguela.
En ce sens qu’ils contestaient la liste des commissaires locaux désignés par leur formation politique, le Rhdp. Mefoua Traoré, le commissaire superviseur de la Cei, en dépit de sa volonté, n’avait pas réussir à accomplir sa mission. Ce dernier, ne voulant pas recourir à la violence, avait opté pour la carte de la négociation et du dialogue.
C’est dans ce cadre, il avait rencontré la notabilité de Touba, le maire résident et certains cadres de région afin que ceux-ci ramènent à la raison les jeunes gens.
Les choses ne s’étaient pas améliorées pour autant. La réalité était que ces ‘’ casseurs’’ étaient instrumentalisés par des responsables locaux de leur parti politique. Ayant donc cerné le contour de cette situation, le Mefoua Traoré avait délocalisé la cérémonie d’installation dans le chef-lieu de région, à Touba. Et La Cesp de Guinteguéla avait été installée et son bureau élu.
C’est ainsi que très mécontents, le groupe de jeunes en question, conduit par Bamba Kanvaly avait, le 25 mars, fait irruption chez l’agent technique d’appui, pour l’agresser et le molester. Avant de saccager son bureau avec tout le matériel de la Cei.
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