Le nouveau président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, assuré lundi vouloir faire du Parlement une institution de stabilité politique et de recherche de la paix, après une visite des différents services de l’institution.
« Nous somme à la tête de cette institution pour apaiser le pays pour que l’Assemblée nationale puisse apporter sa contribution dans la construction de cette nation, une contribution positive et pour la recherche de la paix et surtout de la stabilité politique de notre pays », a dit à la presse M. Soumahoro.
Étant élu président de cette importante institution, Amadou Soumahoro estime qu’ il ne peut pas m’installer sans prendre contact avec les différents services qui composent l’Assemblée nationale. Cette visite lui a permis d‘avoir une idée précise des services et des conditions de travail des agents.
Il a dit attendre les propositions d’amélioration de conditions de travail des agents, avant d’ajouter : « Nous avons maintenant une idée des aménagements que nous ferons, et surtout des aménagements allant dans le sens de la performance des agents et des conditions de travail ».
Le nouveau patron de l’Assemblée nationale ivoirienne promet de « veiller à que qu’il y ait des agents assidus et qui travaillent car cette institution doit être au devant du combat pour la recherche de la paix et du développement » du pays.
« Je m‘y emploierai (car l’Assemblée nationale) doit avoir une relation harmonieuse avec toutes les autres institutions de l’Etat, avec l’exécutif, avec le pouvoir judiciaire », a poursuivi Amadou Soumahoro qui avait à ses côtés Diawara Mamadou, vice-président, précédemment président intérimaire de l’institution.
Le député Ahmadou Soumahoro, succède à Guillaume Soro au terme d’une élection boycottée, le jeudi 7 mars 2019, par les députés de l’opposition. Il a été élu à la majorité des suffrages exprimés avec 153 voix contre trois pour son adversaire Jérémie Alfred N’gouan et deux bulletins nuls.
Les députés des groupes parlementaires Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Vox populi et Rassemblement, et le président du Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo), Pascal Affi N’guessan n’ont pas pris part au scrutin.
Le nouveau président du Parlement était ministre auprès du président de la République chargé des Affaires politiques, fonction écourtée par un décret après seulement dix mois. Il succède ainsi à Guillaume Soro, qui a démissionné du perchoir le 8 février 2019.
M. Soro a créé le 15 février 2019, une semaine après sa démission, le Comité politique, un « outil » de réflexion sur la vie politique et publique de Côte d’Ivoire, dont il est président.
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