Charles Blé Goudé avait voulu s’adresser à la Chambre qui les juge, au terme de l’audience du jeudi 22 novembre. Mais, le juge-président ne le lui a pas permis. N’empêche, son discours a été éventé.
Dans son allocution qu’il n’a pas pu lire, Blé Goudé a rejeté « des allégations semblables à un nénufar juridique singulièrement constitué d’affirmations gratuites, interprétations, impressions, suppositions, supputations, approximation et déductions qui pourtant contrastent violemment avec la vérité et la réalité, voilà ce dont l’accusation et la représentante des victimes usent depuis plusieurs années pour me dépeindre comme un criminel devant votre auguste chambre. »
Blé Goudé est convaincu que les vrais criminels en Côte d’Ivoire sont ceux qui les poursuivent d’où sa question aux juges.
« Honorables juges, ma question de départ reste toujours sans réponse : Qui a introduit la violence politique en Côte d’Ivoire ? Qui est le vrai responsable des violences à répétition à chaque scrutin électoral en Côte d’ivoire? La CPI ne laisse-t-elle pas l’épervier en liberté pour emprisonner la mère poule qui pourtant a perdu ses poussins ? Car, voyez-vous honorables juges, le Président Gbagbo et moi, nous ne sommes plus en Côte d’ivoire depuis plusieurs années. Et pourtant, aux élections locales dernières en Côte d’ivoire, il y a encore eu des morts et des nombreuses violences. Alors, réclamons les dents de la panthère à celui qui a consommé la tête. Les sages n’ont donc pas tort d’enseigner que l’ennemi du mensonge, c’est le temps, et que ce qui n’est pas vrai ne résiste jamais au temps », a voulu Charles Blé Goudé.
1 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2018 (11:41 AM) biens parler mais il ne saura te repondre car utuliser pour des fin mal saintParticiper à la Discussion
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