C’est une source judiciaire proche du dossier qui a donné l’information, ce lundi 19 août, à l'agence de presse Top news Africa. A l’en croire, les conseils du proche de Guillaume Soro, s’organisent pour faire valoir ce droit de leur client. L’appel, pour qu’il soit recevable, devra être fait cette semaine.
Convoqué au parquet du tribunal d’Abidjan-Plateau, le 8 août 2024, Mamadou Traoré avait été emprisonné le 9 août 2024, au terme de deux jours d’audition. Il lui est reproché d’avoir publié de ‘’fausses informations’’ et d’avoir troublé l’ordre public.
Convoqué au parquet du tribunal d’Abidjan-Plateau, le 8 août 2024, Mamadou Traoré avait été emprisonné le 9 août 2024, au terme de deux jours d’audition. Il lui est reproché d’avoir publié de ‘’fausses informations’’ et d’avoir troublé l’ordre public.
Ce qui vaut les ennuis judiciaires à ce proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale, lui-même tombé en disgrâce auprès d’Alassane Ouattara depuis début 2019, est une publication sur les réseaux sociaux, au sujet du défilé militaire de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Dans sa publication, l’enseignant à la retraite avait laissé supposer que les blindés qui ont pris part, le 7 août 2024, à Grand-Bassam, au défilé militaire, n’étaient pas la propriété de l’armée ivoirienne. « Ce qui est sûr et certain, tout ce qu'on nous a montré hier pendant le défilé militaire, c'est un Dôhi (montage, faux, ndlr). Ceux à qui mon opinion fait mal, qu'ils sautent et calent en l'air. Je m'en gnagne (je m’en fou, ndlr) », avait-il commenté, le 8 août 2024, 24 heures après le défilé.
Dans sa publication, l’enseignant à la retraite avait laissé supposer que les blindés qui ont pris part, le 7 août 2024, à Grand-Bassam, au défilé militaire, n’étaient pas la propriété de l’armée ivoirienne. « Ce qui est sûr et certain, tout ce qu'on nous a montré hier pendant le défilé militaire, c'est un Dôhi (montage, faux, ndlr). Ceux à qui mon opinion fait mal, qu'ils sautent et calent en l'air. Je m'en gnagne (je m’en fou, ndlr) », avait-il commenté, le 8 août 2024, 24 heures après le défilé.
L’opposant avait même ajouté n’avoir pas « de cave de vin et de boissons alcoolisées chez moi. Je ne fais pas publiquement des promesses que je ne respecte pas. On ne m'a pas traité publiquement et devant les médias étrangers de menteur ».
Jugé le 16 août 2024, M. Traoré, qui n’est pas à son premier séjour carcéral, pour presque les mêmes chefs d’accusation, avait été condamné à 24 mois de prison et à 500 000 F CFA d’amende.
Jugé le 16 août 2024, M. Traoré, qui n’est pas à son premier séjour carcéral, pour presque les mêmes chefs d’accusation, avait été condamné à 24 mois de prison et à 500 000 F CFA d’amende.
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