« Au cours de l’attaque des casernes d’Abidjan (à partir du 18 septembre 2002), notamment la caserne d’Agban, il y a eu beaucoup de sous-officiers qui ont été tués, je ne connais pas le nombre maintenant. Mais beaucoup plus tard, dans les différentes unités, on avait dénombré quelques morts, notamment dans les unités qui étaient stationnés au Nord. Mais là où c’était effroyable, c’était à Bouaké où le chef de corps et une soixante de ses éléments ont été massacrés. Y compris dit-on certains membres de leurs familles, notamment les enfants, massacrés à Bouaké par la rébellion », a expliqué le général Guiai Bi Poin à l’invitation de Me Altit.
L’ex-commandant de l’école de gendarmerie a fait savoir que toutes les attaques contre les casernes des forces de défense et sécurité ainsi que la RTI, depuis la tentative de coup d’Etat de 2002, poursuivait le même objectif. Surtout après l’attaque contre le camp de gendarmerie d’Agban de début 2006.
« Nous on pense que c’était la même mouvance rebelle, dans la mesure où le processus de prise de pouvoir n’étant pas encore achevé, nous pensons que ce sont les mêmes tentatives pour arriver au même objectif initial qui était de s’emparer du pouvoir parce que dans le même temps, régulièrement la télévision nationale était attaquée », dit Guiai Bi Poin. Même s’il affirme qu’il ne peut dire avec certitude que ce sont les forces nouvelles qui sont les assaillants, il croit que ça ne peut être qu’eux. « Ce sont nos supputations. On estime que la première attaque, c’était pour arriver au pouvoir et comme ça n’a pas abouti, les attaques récurrentes dont nous avons fait l’objet, on les reliait aux premières attaques mais on n’avait d’éléments objectifs clairs pour dire telle personne a revendiqué », a-t-il dit.
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