Le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan est sorti de sa réserve après un temps de silence sur la situation socio-politique qui prévaut en Côte d’Ivoire.
Alors qu’il recevait en audience ce mardi 27 novembre 2018 une délégation de la commission de l’Union africaine (Ua) conduite par la Comorienne Nadia Tourqui au siège de son mouvement, Gnamien Konan a tenu à exiger la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) dans un bref délai. «Nous souhaitons que dans cette réforme, qu’il ne siège plus dans cette CEI, des personnalités politiques ; soit de personnalités de la société civile. Nous souhaiterions qu’ils soient choisis par appel à candidature si possible pour garantir l’efficacité. Il faut que ces personnalités soient capables de mener des élections justes et transparentes. Nous pensons que la CEI doit être mise en place avant la fin du premier trimestre de 2019, pour qu’elle puisse nous proposer une nouvelle loi électorale capable de garantir une élection juste.», a martelé le président de La Nouvelle Côte d'Ivoire.
Se prononçant sur l’éligibilité du président Ouattara pour l’élection présidentielle de 2020, Gnamien Konan estime que la situation risquerait de dégénérer s’il souhaite briguer un autre mandat. « Cela va nous apparaître comme s’il avait fait voter une nouvelle constitution dans le but d’être encore candidat pour un troisième mandat. », a-t- il indiqué.
Outre ce fait, le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire s’est exprimé sur le conseil constitutionnel. Selon lui, cette institution est en proie au népotisme. « En général, ils choisissent( les dirigeants) soit leur ami ou soit un militant de leur parti politique, soit les deux à la fois. Cela ne garantit pas la neutralité de cette institution qui a un grand rôle à jouer dans les élections », s’est- il indigné devant ses hôtes.
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