Président du Congrès Panafricain pour la justice et l'égalité des peuples ( Cojep), Charles Blé Goudé, était l’invité de l’émission ‘ ‘ Sans réserve ‘’ sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne ce jeudi 7 décembre 2023.
Président du Congrès Panafricain pour la justice et l'égalité des peuples ( Cojep), Charles Blé Goudé, était l’invité de l’émission ‘ ‘ Sans réserve ‘’ sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne ce jeudi 7 décembre 2023.
La voix du pardon
Au cours de cet entretien, l’ex-président de la galaxie patriotique est revenu sur plusieurs points de l’actualité, notamment sa vision pour la Côte d’Ivoire, la vie de son parti, ses relations avec « son père » l’ex-President, Laurent Gbagbo et l’affaire Soro.
Sur le dernier point, Blé Goudé qui dit s’exprimer en qualité de compatriote, demande à Soro de prendre la voix de la négociation et du pardon.
« Je demande à Guillaume Soro de taper à la porte de son papa, (ndlr le Président Alassane OUATTARA ) et d’éviter un mot de trop. En Afrique, un enfant n’a jamais raison devant son papa. Tout autre voix est suicidaire », a-t-il lancé comme appel à son ami des années Fesci sur le campus.
Blé Goudé soutien que c’est la voix qu’il a adopté vis-à-vis de « son père » Laurent Gbagbo, espèrent être reçu par celui-ci pour aplanir certaines choses. Il demande alors à Soro de frapper à la porte du pardon jusqu’à ce qu’elle lui soit ouverte. Il estime que Soro n’est pas dans son rôle et que ce qui lui convient le mieux, c’est d’être dans son pays pour faire la politique du développement. Il demande, par ailleurs, au Président de la République, d’accorder son pardon à « son fils ».
Fin d’exil
Après quatre (4) années d’exil, Soro Guillaume manifeste son désir de regagner son pays, sa famille et ses proches pour, dit-il « pouvoir contribuer à la réconciliation des fils et des filles de son pays et apporter sa pierre à l’édification de la paix, de la concorde entre les peuples d’Afrique ».
Après avoir mis fin à son exil, il a regagné le Niger où il s’est installé officiellement. Rappelons que Soro est condamné à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
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