L’ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé a organisé une cérémonie de remerciement ce week-end à Paris où il est pour un séjour de deux semaines.
Lors de son intervention à cette cérémonie, qui a enregistré plusieurs milliers de personnes, Charles Blé Goudé a donné les raisons de la création du COJEP et sa non appartenance au Front Populaire Ivoirien (FPI).
Après avoir passé plus de cinq années à la Haye en raison de son procès, à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité commis lors de la crise de 2010, et acquitté le 31 mars dernier, Charles Blé Goudé a organisé une cérémonie de remerciement pour toutes les personnes qui lui ont apporté un soutien physique, moral et phycologique lorsqu’il était derrière les barreaux.
C’est un Blé Goudé très enthousiaste que l’on a aperçu devant des milliers de Jeunes, vieux, associations, chefs traditionnels, partis politiques, ONG, artistes, leaders politiques, panafricanistes, français, européens, à l’église Saint Denis à Marx Dormoy dans le 18e arrondissement de Paris. Prenant la parole lors de son allocution, Blé Goudé a donné les raisons de la création du Congrès Panafricain pour la Justice et l’égalité des Peuples (COJEP). Pour lui, tout le monde ne peut être au Front Populaire Ivoirien (FPI), parti dirigé par l’ancien président, Laurent Gbagbo, rentré en Côte d’Ivoire le 17 juin passé. « J’ai créé le COJEP parce que j’ai un projet pour mon PAYS. Et parce qu’on ne peut être tous FPI. Je ne suis pas pressé. Cette Côte d’Ivoire, je la dirigerai», a-t-il déclaré.
Il était accompagné pour la circonstance de plusieurs hauts cadres et dignitaires de la plateforme de l’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS). Ce sont entre autres : Dr Boga Sako Gervais, et Pascal Logbo et Christian Vabé. Les différents partis que sont le PDCI-RDA, le FPI et l’UNG étaient tous représentés à cette cérémonie.
Notons que Charles Blé Goudé, tout comme Laurent Gbagbo, a été déporté à la Haye peu après la chute du régime d’alors. Ils étaient tous deux poursuivis pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre commis lors de la crise de 2010-2011 qui a coûté la vie à 3000 ivoiriens selon les Nations Unies.
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