Charles Blé Goudé, président du COJEP, ancien ministre de Gbagbo, explique comment il est sorti de la Côte d’Ivoire pour le Ghana en 2010.
Je veux que cela soit très clair :
ni Mr Soro, ni feu Wattao ne m’ont aidé à sortir du pays pour le Ghana. J’ai l’impression que certains mettent leur cerveau au frigo. Je ne suis pas idiot pour mettre ma vie dans les mains de 2 personnes dont l’objectif principal était d’arracher le pouvoir de mon mentor.
Pour me résumer, j’ai passé toute ma vie dans la clandestinité. Je ne suis pas né en 2002, je n’ai pas connu les foules récemment. En ma qualité de secrétaire à l’organisation et de secrétaire général, quand j’allais dans les villes, c’était des foules qui m’accueillaient. J’ai passé toute ma vie à être traqué en tant qu’étudiant et même en tant qu’élève .
J’ai passé mon BAC dans la clandestinité. Ce sont mes profs qui ont plaidé auprès du proviseur pour qu’il me remette ma convocation pour que je puisse composer au lycée Sainte Marie.
Étudiant, c’était de cachette en cachette que je vivais. De cette vie de clandestinité, j’ai tiré une expérience qui m’a aidé à sortir de la ville d’Abidjan.
Ne jamais être où l’ennemi te croit, 1ère leçon. Deuxièmement, mon pépé m’a dit que c’est la manière de voler de l’épervier qui apprend au poussin à se cacher. C’est pourquoi je n’étais pas là où on me cherchait. C’est mon expérience d’homme traqué toute sa vie qui m’a aidé à sortir d’Abidjan.
Quand je sortais de la ville, les hommes de Soro n’avaient pas encore pris la ville. Ils n’avaient aucun moyen tous les deux de m’aider eux-mêmes. Je ne suis pas sorti le 11 avril ni le 10.
Dieu merci ceux qui m’ont aidé sont toujours vivant, même s’ils sont en difficulté aujourd’hui. Mon livre à ce sujet sort en mars, vous saurez leurs noms.
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