« Faute d’avoir rapporté la preuve de ce qu’il n’est pas le propriétaire des munitions découvertes à son domicile, M. Mangoua Jacques sera traduit devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit probablement le jeudi », a-t-il déclaré lundi lors d’une conférence de presse à son cabinet.
« La garde à vue de M. Mangoua Jacques prend fin ce jour. Il sera mis sous mandat de dépôt et transféré à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké en attendant son procès pour détention illégale de munition de guerre sans autorisation administrative qui se tiendra sauf cas de fausse majeure le jeudi », a renchéri le chef du parquet de Bouaké, précisant qu’il encourt une peine de cinq à dix ans.
Selon l’homme de loi, il s’agit d’une infraction matérielle. Il appartient par conséquent à l’accusé d’apporter la preuve qu’il n’en est pas l’auteur.
« M. Mangoua Jacques doit apporter la preuve qu’il n’est pas l’auteur des faits à lui reproché », a-t-il affirmé.
Répondant à une question des journalistes, il a fait savoir qu’il n’est pas à exclure que ces faits aient un lien avec les évènements de mai dernier à Béoumi, notamment, les affrontements intercommunautaires, qui avait fait plusieurs morts et de nombreux blessés.
991 munitions de guerre de 7, 62mm, 49 munitions de fusil de type 92 et 40 nouvelles machettes ont été découvertes le 21 septembre dernier dans une niche à la résidence de M. Mangoua Jacques à N’guessankro, son village natal situé dans la sous-préfecture de Bodokro, rappelle-ton.
Ce dernier a été entendu au cours de l’enquête ouverte dans le cadre de cette affaire et placé en garde à vue depuis 48h.
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