Candidat aux législatives de 2016 au nom du Front Populaire Ivoirien (FPI) tendance Affi N’guessan, Marcel Gossio s’est élevé contre le comportement de l’autre branche du FPI conduite par Sangaré Abou Drahamane qui a décidé de boycotter ces élections et empêcher les militants d’y prendre part. Sur RFI, ce lundi 12 décembre 2016, il a répondu à Sangaré qui a lancé des messages de boycott, samedi dernier, à Bonoua.
«Ils n’ont pas à empêcher les militants du FPI d’aller sur le terrain pour faire campagne ou de se mettre en ordre pour voter le candidat du FPI. Ça, je ne peux pas l’accepter ! Puis de leur dire : «vous ne voulez pas de quelque chose et vous voulez vous mettre dedans. Vous ne voulez pas allez aux élections restez chez vous à la maison et laissez les autres qui veulent aller aux élections aller aux élections, c’est tout ». Pour Gossio, si le clan Sangaré pense être majoritaire, c’est sur le terrain que cela se verra. « Ils disent qu’ils ont la majorité et que les gens n’iraient pas au vote et que ce sera un désert électif, et que les candidats du FPI vont tous échouer. Mais qu’ils restent tranquilles ! Mais quand ils s’activent, qu’ils font beaucoup de bruits, c’est qu’il y a un problème. Ça va dire qu’ils sont désavoués par la base et ils veulent créer le désordre, on ne permettra pas cela », a mis en garde Gossio.
Le candidat à l’élection législative a fustigé le comportement de ses « frères adversaires » de ne pas participer aux élections en Côte d’Ivoire. « Les militants trouvent absurdes cette position de la bande à Sangaré (…) Un parti politique doit faire la politique. On ne peut pas rester toujours dans le non, non, non et non. Vous savez, tout radicalisme amène à l’isolement et à cela qu’on va assister ». Selon lui cela est d’autant plus grave que le président Laurent Gbagbo dont ils se réclament « a toujours été contre la politique de la chaise vide ». Il s’interroge «D’où vient-il qu’aujourd’hui ces individus qui se réclament de Laurent Gbagbo puissent avoir des positions en contradiction avec ce que le président Laurent Gbagbo nous a enseignées », demande-t-il.
Là encore, pour Marcel Gossio, la question de la CEI ou l’argument selon lequel le RHDP a déjà pipé les élections avancé par le camp Sangaré pour ne pas prendre part aux scrutins est absurde. » Quand on ne veut rien faire, on a toujours des arguments farfelus comme cela à développer». Il estime qu’en dépit de ces situations, « Il faut se battre pour que les choses changent. Il faut des députés à l’Assemblée nationale pour décrier cela (…) Ce qui se passe dans la rue faut le prolonger à l’assemblée nationale », a fait savoir Gossio. Au soir du 18 décembre 2016, l’ex-directeur du port d’Abidjan espère qu’ils auront un nombre assez important d’élus parmi les 187 candidats en compétition.
Ce qui milite en leur faveur est selon lui le travail abattu par le parti du président Gbagbo. « Le FPI est le parti qui a beaucoup lutté pour les Ivoiriens, c’est le FPI qui a envoyé le changement en Côte d’Ivoire. C’est le FPI, à travers Laurent Gbagbo, qui a libéré la parole et quand le FPI est arrivé au pouvoir, nous avons réalisé des performances économiques. Le FPI a été porté vers le social avec l’assurance maladie universelle, la décentralisation, etc. Les ivoiriens se reconnaissent dans le FPI, et la façon dont le FPI est sorti du pouvoir ne plait pas aux ivoiriens », a soutenu Marcel Gossio.
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