Tel est le message que Charles Blé Goudé adresse à ses compatriotes, depuis La Haye au Pays Bas, après son acquittement confirmé par la Cour pénale internationale (Cpi), mercredi.
Pour qu’il regagne la Côte d’Ivoire après cette libération définitive, il reste tout de même confronté à un obstacle. Il a été condamné par contumace en décembre 2019 à 20 ans prison par la justice ivoirienne pour « des actes de tortures, homicide volontaire et viols ». Pour cette affaire, il demande pardon à l’effet de ne pas purger une autre peine dès son retour. C’est pourquoi, il implore un geste de la part des autorités ivoiriennes et notamment du Président de la République, Alassane Ouattara, afin qu’il rentre auprès des siens. « J’espère de la part du pouvoir, un geste, une amnistie ou une grâce de la part du Président de la République », plaide-t-il.
Il dit avoir tant souffert dans les geôles de la Cpi, en exil au Ghana en passant par la Dst à Abidjan. Il souhaite que la page soit tournée et parler de rassemblement. « J’ai fait 12 ans et demi en exil au Ghana, J’ai fait 14 mois à la Dst, J’ai fait 7 ans à la Cpi. Je pense que j’ai assez payé », explique-t-il. Avant de préciser que cette requête qu’il fait, il la fait aussi bien pour lui que pour l’ex-président Laurent Gbagbo. « Quand je demande un geste, c’est un geste global. Je ne suis pas le porte-parole de Laurent Gbagbo, mais je partage cette douleur avec lui », clarifie-t-il.
Un autre obstacle, c’est celui de son passeport. Pour ce document, il dit compter sur le gouvernement ivoirien: « J’attends que les autorités politiques donnent les instructions que ce document soit fait. Mais je ne leur mets pas de pression. Les autorités sauront agir en temps opportun ».
Charles Blé Goudé termine en exprimant sa reconnaissance à tous ceux qui l’ont aidé dans « cette traversée de désert » et insiste sur le pardon qu’il demande à tous les Ivoiriens particulièrement à tous ceux qu’il a blessés.
Blé Goudé qui s’exprimait le jeudi 1er avril 2021, lors d’une interview avec France 24 souhaite désormais s’inscrire dans cette dynamique de réconciliation nationale enclenchée par les autorités ivoiriennes. Celui-ci reconnait « ne pas être forcément un ange » pour certaines personnes. Ainsi, s’il y a une campagne qu’il veuille faire maintenant, c’est celle de la paix dans l’optique « d’apaiser les cœurs ».
Pour qu’il regagne la Côte d’Ivoire après cette libération définitive, il reste tout de même confronté à un obstacle. Il a été condamné par contumace en décembre 2019 à 20 ans prison par la justice ivoirienne pour « des actes de tortures, homicide volontaire et viols ». Pour cette affaire, il demande pardon à l’effet de ne pas purger une autre peine dès son retour. C’est pourquoi, il implore un geste de la part des autorités ivoiriennes et notamment du Président de la République, Alassane Ouattara, afin qu’il rentre auprès des siens. « J’espère de la part du pouvoir, un geste, une amnistie ou une grâce de la part du Président de la République », plaide-t-il.
Il dit avoir tant souffert dans les geôles de la Cpi, en exil au Ghana en passant par la Dst à Abidjan. Il souhaite que la page soit tournée et parler de rassemblement. « J’ai fait 12 ans et demi en exil au Ghana, J’ai fait 14 mois à la Dst, J’ai fait 7 ans à la Cpi. Je pense que j’ai assez payé », explique-t-il. Avant de préciser que cette requête qu’il fait, il la fait aussi bien pour lui que pour l’ex-président Laurent Gbagbo. « Quand je demande un geste, c’est un geste global. Je ne suis pas le porte-parole de Laurent Gbagbo, mais je partage cette douleur avec lui », clarifie-t-il.
Un autre obstacle, c’est celui de son passeport. Pour ce document, il dit compter sur le gouvernement ivoirien: « J’attends que les autorités politiques donnent les instructions que ce document soit fait. Mais je ne leur mets pas de pression. Les autorités sauront agir en temps opportun ».
Charles Blé Goudé termine en exprimant sa reconnaissance à tous ceux qui l’ont aidé dans « cette traversée de désert » et insiste sur le pardon qu’il demande à tous les Ivoiriens particulièrement à tous ceux qu’il a blessés.
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