Visiblement, encore affecté par le décès du président du PDCI, Laurent Gbagbo a salué, une fois de plus, l'âme de l'illustre disparu, "un homme qui a beaucoup fait" pour la Côte d'Ivoire dont il garde des souvenirs exceptionnels au "plan humain et politique" qu'il a connu en 1990, alors député à l'Assemblée nationale dont M. Bédié était le président.
Parlant de l'alliance dont les bases ont été jetées à Bruxelles lors de la visite que Bédié lui a rendue en 2020 après son acquittement à la CPI, Laurent Gbagbo a fait remarquer que la mort de celui-ci "dérange forcément nos deux partis, le PDCI et le PPA-Ci" dans l'espoir que les deux partis vont se "retrouver pour rediscuter".
Interrogé sur les dissensions nées entre les deux partis dans certaines communes et régions à la faveur des prochaines locales du 2 septembre, M. Gbagbo s'est voulu clair.
"Une alliance, ce sont toujours les déboires, les disputes et les débats. Le fait qu'il ait des querelles ne signifie rien" a fait savoir Laurent Gbagbo s'appuyant sur les cas de couple dans une famille. Selon lui, une union est comme ça dans tous les pays du monde, invitant les candidats des deux partis aux locales à "se battre jusqu'au dernier jour pour nous ramener la victoire", a exhorté M. Gbagbo.
Interrogé encore sur son rôle au sein de l'opposition après le décès d'Henri Konan Bédié, le président du PPA-CI a indiqué que son rôle n'est pas d'organiser ni l'opposition ivoirienne, ni la gauche.
"Mon rôle à moi, c'est de conduire mon parti au pouvoir. Et c'est le rôle de tout responsable de parti politique", a-t-il assené.
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