Des personnes interpellées en septembre 2019 après l’attaque de la gendarmerie de Guiglo, à l’extrême-ouest du pays sont concernées.
Deux militants du FPI, soupçonnés appartenir au commando, ont quitté la maison d’arrêt d’Abidjan, la MACA, vendredi 6 août. RFI les a rencontrés.
Olivier Oulaï Bohin et Ange Clément TOH, tous deux militants du FPI, terminent 3 jours de prières et de purification à l’Église Tabernacle de la restauration au quartier Yopougon. Tous les fidèles sont en soutane blanche et pieds nus Ils sont arrivés vendredi après leur libération provisoire.
Leurs premiers mots de gratitude sont adressés à Laurent Gbagbo pour avoir transmis une liste de 110 prisonniers au président Ouattara et à Dieu : « Dieu n’a pas rejeté l’orphelin, c’est le père des orphelins, je suis venu lui témoigner ma reconnaissance. »
Continuer les activités politiques
Poursuivis pour atteinte à la défense nationale, ils ont passé 22 mois pénibles dans la cellule numéro 111 raconte Olivier : « Vraiment la prison n’est pas une bonne chose. J’ai beaucoup souffert. »
La Liberté provisoire, il l’interprète comme une liberté sans restrictions : « Je ne peux pas mettre mes activités en veilleuse. Je n’ai pas tué, je n’ai rien fait. Être FPI ce n’est pas un péché donc je continue mes activités politiques aussi. »
Nous avons tout perdu se lamente Ange qui lance un appel à l’aide. Il demande au président Ouattara de finir ce qu’il a commencé en graciant le reste des détenus. Ange a quitté l’église dimanche soir, avec un sac à dos noir, un oncle va l’héberger quelques jours, le temps que ça aille mieux.
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