Après avoir été lancé le 16 décembre, seules quelques séances ont eu lieu pour accorder les violons des 21 formations politiques conviées sur la forme et les thématiques des discussions. C’est désormais chose faite.
Dès le lancement de ces travaux sur le fond, toutes les formations politiques présentes s’accordent sur un point : la date limite initialement fixée à ce jeudi ne sera probablement pas tenable. Et le gouvernement a accepté la possibilité d’une poursuite des discussions au-delà.
Depuis lundi, les débats « clairs, parfois vifs » selon un participant se déroulent dans une atmosphère cordiale. Pourtant sur chaque sujet, il faut parvenir à un consensus. Trois thèmes ont ainsi été discutés lundi, une demi-douzaine ce mardi, autour des mesures d’apaisement politique.
C’est-à-dire par exemple ce qui touche au sort des prisonniers arrêtés lors des crises électorales, ou au retour des Ivoiriens toujours exilés. Une fois toutes ces questions épuisées, les délégués des partis politiques se pencheront sur les mesures liées à la vaste question de la réconciliation nationale.
Plus technique mais pas forcément moins houleux, les acteurs de la vie politique ivoirienne débattront du cadre institutionnel et juridique des élections, c’est-à-dire la composition de la Commission électorale indépendante, ou les dispositions du code électoral par exemple. « Ça prendra le temps que ça prendra, mais il faut qu’on laisse le temps à chacun de s’exprimer en profondeur », commente le délégué d’un parti politique.
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