Si les différentes formations politiques se félicitent de l’appel au dialogue commun des présidents Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, elles rappellent également avoir toujours soutenu cette démarche.
Côté PDCI, le conseiller à la direction exécutive Guy Tressia se réjouit de cette rencontre, qu’il voit comme « le début de la vraie réconciliation » souhaitée par le chef du parti et ancien président Henri Konan Bédié. « Nous attendons désormais qu’ils se réunissent tous les trois afin de mettre en place un cadre permanent et inclusif du dialogue », a-t-il ajouté, tout en précisant que les équipes respectives d'Alassane Ouattara et de Konan Bédié sont toujours en contact.
« un acte fort »
Sur les réseaux sociaux, Pascal Affi N’Guessan, président du FPI dit officiel, et toujours en froid avec Laurent Gbagbo, écrit avec satisfaction que « l’esprit de dialogue n’est désormais plus perçu comme un renoncement à ses convictions ». Joint par RFI, son secrétaire général Issiaka Sangaré rappelle que M. Affi N’Guessan avait déjà engagé un long processus de réconciliation auprès des autorités et demandé bien avant l’ancien président la libération des prisonniers de la crise post-électorale de 2011.
Dans une vidéo, Charles Blé Goudé, toujours en attente de son passeport aux Pays-Bas, voit « un acte fort » dans les embrassades et sourires du duo Ouattara-Gbagbo. L’ex-général de la rue invite les populations « à accompagner cet élan nouveau indiqué par les deux principaux protagonistes » du violent épisode de 2011, et réclame des réparations morales et matérielles pour les victimes.
« Rencontre bienvenue »
Pour sa part, Guillaume Soro, toujours en exil, applaudit une « rencontre bienvenue ». Par la voix de son conseiller en communication Moussa Touré, il appelle « à sortir de la logique tripartite Ouattara-Bédié-Gbagbo qui fait beaucoup de mal à la Côte d’Ivoire depuis 30 ans. »
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