Depuis début septembre, le président entend remettre de l’ordre dans le parti au pouvoir. Voici les changements qu’il envisage.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président Alassane Ouattara (ADO) a annoncé ses intentions le 15 septembre à Adama Bictogo, directeur exécutif du Rassemblement pour les Houphouëtistes et la démocratie (RHDP), lors d’une réunion au palais présidentiel et à laquelle plusieurs hauts cadres du parti ont également été conviés.
Parmi eux, Patrick Achi, le chef du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, le ministre de la Défense et frère cadet du président, Abdourahmane Cissé, le secrétaire général de la présidence, Kandia Camara, la ministre des Affaires étrangères et Ibrahim Bacongo, le conseiller spécial du chef de l’État en charge des Affaires politiques.
Nouveau poste pour Bictogo ?
Ces derniers temps, Alassane Ouattara s’est montré agacé par les velléités d’indépendance d’Adama Bictogo. Lors de ce rendez-vous, le président lui a donc expliqué qu’il devait gérer uniquement les affaires du parti, dont il est le directeur exécutif, et non celles du gouvernement, et qu’il ne peut désormais « convoquer » des ministres sans l’autorisation obligatoire de Patrick Achi. Le 8 septembre, ADO avait déjà tapé du poing sur la table en conseil des ministres, rappelant aux membres de son gouvernement qu’ils étaient tenus de répondre au Premier ministre en priorité. Auparavant, Téné Birahima Ouattara avait déjà interpellé Bictogo sur des propos tenus lors de réunions parallèles avec des ministres cadres du RHDP.
Selon nos informations, Alassane Ouattara remaniera la direction de son parti en faveur de Patrick Achi dans le courant du mois d’octobre, sans doute après la création du nouveau parti de Laurent Gbagbo. Il réfléchit à en retirer les ministres et à nommer Adama Bictogo à un autre poste. L’organigramme, largement élaboré à l’époque où Amadou Gon Coulibaly devait être candidat, devrait également être réorganisé et les fonctions de coordinateurs régionaux devraient être supprimées.
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