Guillaume Soro suit de près la politique ivoirienne avec ses retournements de situations spectaculaires.
Le dernier en date étant le retour de Mabri Toikeusse au RDHP, parti qu’il avait quitté pour dénoncer la confiscation du pouvoir par Ouattara par le biais du 3e mandat. Soro a, de façon imagée, évoqué cette valse politicienne.
Guillaume Soro observe que des leaders politiques ivoiriens sont abonnés à des danses virevoltantes.
Des pas de danses qui les envoient ici et là, au gré de leurs intérêts immédiats. Avec le retour de Mabri Toikeusse au RHDP, toute la classe politique, en tout cas au sein de l’opposition, dénonce une politique du ventre dont Mabri rechigne à se départir.
Profitant de la campagne à la présidence de GPS, Soro a commenté la situation de manière sarcastique et voilée. « Ces hommes et ces femmes de conviction que la prison n’a pas émoussé! Merci. Quant « Aux fistons » Yacoubas de parler? Deux jours là les ivoiriens vous regardent, regardent le tango …« , écrit-il en commentant une vidéo de Kando Soumahoro, un de ses proches qui est Yacouba comme Mabri Toikeusse.
L’attaque n’est pas frontale, mais l’allusion est claire. Nul besoin de sortir des cuisses de Jupiter pour savoir que Soro décrit ici le « Tango » de Mabri Toikeusse. Ce dernier est, en effet, à son deuxième départ et deuxième retour au RHDP.
Son dernier retour se fait alors qu’il occupait une place centrale au sein du défunt Conseil National de Transition en 2020. Un retour sans gloire qui interpelle sur ses convictions politiques.
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