L’ex-porte-parole de la coordination des Mouvements et associations proche de Guillaume Soro a indiqué qu’une réconciliation nationale effective en Côte d’Ivoire ne peut se faire en l’absence de son mentor, l’un des acteurs majeurs de la crise militaro-politique de 2010-2011.
« Il manque la pièce maîtresse pour la réconciliation nationale. Le président Guillaume Soro doit rentrer pour jouer son rôle dans le processus de réconciliation et de construction de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous avons lancé un appel « générationnel » qui est d’abord le pardon et la réconciliation, que nous réitérons depuis le 17 octobre 2022 », a déclaré l’honorable Sié Coulibaly.
Ainsi, M. Coulibaly et ses camarades, ont plaidé en faveur d’un dialogue direct, sans intermédiaire, entre le président Alassane Ouattara et son filleul Guillaume Soro en vue d’un règlement des différends qui opposent les deux hommes. « Il faut que le président Alassane Ouattara parle au président Guillaume Soro sans intermédiaire », a-t-il souhaité.
«Il faut que ce soit une parole qui libère les Ivoiriens. L’ancien président Laurent Gbagbo est rentré mais on voit encore que la paix n’est pas totale. Le frère Blé Goudé va rentrer, la paix ne sera pas totale. Mais la paix pour qu’elle soit totale, il faut que Guillaume Soro qui est anciennement du camp de Ouattara rentre afin que nous puissions fumer le calumet de la paix », a-t-il soutenu.
Pour lui, faire rentrer Guillaume Soro « n’est pas compliqué mais il ne faudrait pas qu’on (leur) donne des conditions car cela ne sera pas acceptable », rappelant la Constitution ivoirienne de 2016 qui stipule en son article 22 qu’aucun Ivoirien « ne peut être contraint à l’exil ».
Pour rappel, Guillaume Soro, ancien chef du Parlement ivoirien, condamné à la perpétuité pour des accusations de tentative de déstabilisation est contraint à l’exil depuis l’épisode de son retour manqué à Abidjan en décembre 2019.
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