Voici de larges extraits du message délivré, à Grand-Bassam, par le secrétaire exécutif en chef du PDCI-RDA Maurice Kakou Guikahué.
Pour lui, « Tous les astres sont en train de s’aligner pour la victoire du PDCI »
Je voudrais vous dire merci, les chefs traditionnels, les chefs de communautés, le comité des sages, les membres du Bureau politique, les secrétaires de section, les présidents de comités de base, l’UFPDCI, la JPDCI, les militants.
Je voudrais saluer le délégué Ezaley. Vous avez dit tout à l’heure que vous tenez à Bédié, mais Bédié tient à vous aussi. Bassam est l’exception qui confirme la règle. Quand on est vice-président du PDCI-RDA, on ne peut pas être secrétaire exécutif. Mais à Bassam, Ezaley est vice-président, il est secrétaire exécutif et puis, il est délégué. Tous ces postes peuvent être distribués à différents cadres d’ici, mais c’est une symbolique pour montrer aux autres que vous avez pris Ezaley comme votre propre étendard, comme votre symbole (…).
Henri Konan Bédié ne peut pas oublier Bassam (…). Donc Bassam est dans le cœur du PDCI-RDA. Vous êtes PDCI et nous savons qu’en octobre, il n’y a aucun problème.
Vous avez déjà gagné. Mais comme vient de le dire votre porte-parole, il faut s’organiser pour ajouter les jeunes majeurs pour être encore plus forts. Mais pendant que vous faites ça, n’oubliez pas de garder les anciens. Donc, ceux qui étaient déjà inscrits sur les listes, tournez, sensibilisez. Allez chercher de nouveaux militants parce que nous savons que nous allons gagner.
Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, toutes les étoiles, tous les astres sont en train de s’aligner pour la victoire du PDCI-RDA. Il n’y a pas de doute (…). Travaillons d’arrache-pied. Faisons la sensibilisation pour que tous les nouveaux majeurs aient leur certificat de nationalité.
Le code électoral dit que pour voter, il faut avoir plus de 18 ans et être Ivoirien. Le premier papier qui montre qu’on est Ivoirien, c’est le certificat de nationalité (…). C’est une pièce importante. Si pendant ce temps, vous pouvez faire la Carte nationale d’identité, vous allez la faire, mais d’abord, le certificat de nationalité. Tout le monde doit avoir ça, car ce sont les munitions pour aller à la chasse. Donc, ne négligez pas ce qui se passe. Le gouvernement ne s’est pas décidé tout seul pour fixer l’établissement du certificat de nationalité à 500fcfa.
Non ! Ce sont nous les députés de l’opposition qui avons forcé (…). Je vous apprends qu’on a signé une alliance avec le Fpi dans le cadre de la réconciliation. Très bientôt (…), des délégations vont tourner (…). Déjà si FPIet Pdci sont réconciliés, c’est un grand pas.
Maintenant, Gbagbo Laurent a dit : c’est en marchant qu’on voit comment on marche. Ça veut dire ce que ça veut dire, c’est important. Vous avez lu dans les journaux le sujet relatif à la convention du Pdci. La convention aura lieu. Celui qui veut être candidat sera candidat. Et puis, les militants qui sont choisis pour la convention, vont aller choisir le candidat et puis vous allez le voter. Mais dans nos habitudes au Pdci, depuis que le PDCI est PDCI c’est son président qui est candidat.
Donc, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va changer. Si le président Bédié dit qu’il va compétir, il est notre candidat. S’il dit qu’il ne va pas compétir, c’est là qu’on va chercher notre candid
Pour l’instant, c’est lui qui est notre candidat. Donc, vous les secrétaires généraux de section, votre candidat, c’est Bédié. Il faut que ce soit clair. La convention va s’organiser, chacun va être candidat. Ce n’est pas la première fois que Bédié se retrouve face à l’un des candidats. Fologo, son secrétaire général, était face à lui, il l’a battu. Djédjé Mady était contre lui, il l’a battu. Qui va être contre lui et il ne va pas le battre ?
Ceux qui veulent être battus n’ont qu’à être candidats, Bédié va les battre. Ne soyez pas intoxiqués. Ce que je veux dire, la Cei nous a donné une place. Nous, on dit : on ne siège pas parce qu’on ne reconnait pas cette Cei. C’est tout. On a porté plainte. Bientôt, les juges africains vont nous juger et quand ils vont donner leur verdict, on va voir ce qu’on fait. Pour l’instant, on n’entre pas dedans.
Merci, vous qui m’appelez « général ». (Ndlr : « général courage »). Je vais l’accepter à une condition. Donnez la victoire à Bédié en octobre et je serai « général » ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article