De nombreux voyageurs sont bloqués, dans la ville de Divo, depuis vendredi après-midi, la veille de la présidentielle du 31 octobre 2020, faute de moyen de transport pour se rendre soit à Abidjan, Bouaké, San Pedro, soit dans d’autres localités un peu plus éloignées.
Dans les gares des sociétés de transport SBTA, UTB, BG, et bien d’autres, les consignes des patrons sont d’observer encore pour quelques jours, afin de s’assurer qu’il n’y a plus de grands barrages sur les routes et qu’il n’y a pas de risque de voir son camion être incendié.
A l’opposé, les taxis communaux ont repris pleinement leurs activités.
L’enseignant d’anglais dans le secondaire, K.K S, ne sait plus à quel saint de vouer, ayant été immobilisé à Divo, depuis le vendredi 30 octobre 2020, alors qu’en provenance d’Abidjan, il était en partance pour San Pedro, où il réside avec sa famille.
Chaque matin, il va faire en vain le pied de grue dans les gares routières, des heures durant.
Une commerçante de vivrier au marché de Konankro, Mo Akissi, craint que si la situation ne se normalise au plus tôt, la nourriture ne commence à manquer sur les marchés, avec pour conséquence une augmentation drastique des prix des produits de premières nécessités.
Elle déplore l’absence de camion pour aller chercher la nourriture dans les villages.
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