Les activités liées au transport en commun dans le département de Tiébissou, théâtre d’affrontements après les élections du samedi 31 octobre 2020, restent toujours bloquées, a constaté l’AIP.
Les transporteurs évitent de faire les liaisons entre les villages du département et le chef-lieu Tiébissou parce que les barrages érigés par les populations ne sont pas encore levés.
Alors que depuis la nuit du lundi au mardi, suite à la levée des barrages sur la nationale A3 entre Yamoussoukro et Bouaké via Tiebissou, des véhicules de marchandises et des voitures particulières circulent. Ils sont appuyés par les moto-taxis qui font la ligne. Ils proposent la somme de 15 000 francs CFA pour Bouaké et 10 000 FCFA pour Yamoussoukro, par personne.
“Aucun transporteur ne veut prendre le risque de libérer un véhicule tant que la situation n’est pas claire”, confie l’un des responsables.
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