Mercredi 5 octobre 2016, le président de la République de Côte d’Ivoire était devant les députés ivoiriens pour présenter l’avant-projet de nouvelle constitution dont il est l’initiateur. Le président Ouattara a prononcé un discours visant à rassurer les Ivoiriens sur le bien-fondé de ce nouveau contrat social qu’il propose aux populations ivoiriennes pour le passage à la 3e République et dans lequel il a dévoilé une volonté de punir des drames survenus sous Laurent Gbagbo. «L’esprit de cet avant-projet de Constitution est de renforcer la cohésion sociale, d’assurer et de garantir, à notre pays, la paix et la stabilité, l’égalité entre nos populations, la modernité et le développement pour le bien-être de chaque Ivoirien », a-t-il affirmé.
Dans ce sens, le chef de l’Etat a relevé le fait que «cet avant-projet de Constitution réaffirme l’attachement de la Côte d’Ivoire aux droits humains et aux libertés. Il interdit avec une plus grande fermeté toute forme de discrimination fondée sur la race, le sexe, la religion ou l’ethnie ». Dans l’idée de permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver la paix d’antan, le président de la République a affirmé que la loi fondamentale de la future République de Côte d’Ivoire « est aussi l’occasion de tourner définitivement la page des crises successives que notre pays a connues, d’écrire de nouvelles pages de notre histoire en proposant un nouveau pacte social qui consacrera l’avènement de la troisième République». Le chef de l’Etat ne s’est pas attardé sur ces cirses. Cependant, parmi les souffrances causées aux Ivoiriens pendant ces années de crise, le président Ouattara a révélé que la future Constitution considère au moins un en d’autres eux qu’il a nommé, comme un crime. Il s’agit d’un drame survenu sous son prédécesseur Laurent Gbagbo.
Le déversement des déchets toxiques à Abidjan en 2006. « Il (contrat social) constitutionnalise l’école obligatoire, l’interdiction du travail des enfants, la liberté de création artistique et littéraire et criminalise le déversement des déchets toxiques », a affirmé le chef de l’Etat devant les députés. Ce qui veut dire que les présumés auteurs et présumés coupables de ce scandale pourront être poursuivis et jugés. Principalement Laurent Gbagbo et son gouvernement d’alors conduit par Charles Konan Banny. Paradoxalement, le chef de l’Exécutif ivoirien n’a rien dit des crimes de la rébellion.
4 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (21:04 PM) il était encore mieux de parler de ta rébellion de 2002Participer à la Discussion
Commentez cet article