À peine ouvertes, les premières discussions autour de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) font l’objet de contestations de la part d’une partie de l’opposition. Celle-ci dénonce une exclusion et évoque une « mascarade ».
C’est sans doute la réforme politique la plus attendue de l’année en Côte d’Ivoire. Lundi 21 janvier, une quinzaine de partis politiques significatifs ont été invités par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à la cérémonie officielle d’ouverture des négociations autour de la question épineuse de la réforme de la CEI.
« Le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo n’est pas invité », enrage Assoa Adou, le secrétaire général de la dissidence du FPI, depuis le domicile de l’ex-président ivoirien à la Riviera Golf (Abidjan). Le successeur de fait d’Aboudramane Sangaré, décédé début novembre 2018, déclare que son parti « ne se sent donc pas concerné par cette mascarade qui va éluder les vrais problèmes de la Côte d’Ivoire ».
Des partis interdits d’entrée ?
Si Assoa Adou clame que la dissidence du FPI n’a pas été invitée, Liberté et démocratie pour la République (Lider, de Mamadou Koulibaly, ex-président de l’Assemblée nationale) soutient pour sa part avoir été convié dans un premier temps, avant de se voir refuser l’entrée de la primature où ont été ouverts les travaux.
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