Les activités ont repris timidement dans la ville de Sikensi, lundi 2 novembre 2020, a constaté sur place l’AIP, après les incidents liés au scrutin présidentiel du samedi 31 octobre 2020.
Dès magasins de commerce ont rouvert au centre ville tandis que des habitants font des achats dans le grand marché moins fréquenté comme d’habitude. Quelques taxis communaux circulent sauf dans les endroits non encore accessibles en raison des barricades érigés sur les voies par des manifestants répondant au mot d’ordre de désobéissance civile de l’opposition.
Le président des commerçants de Sikensi, Abro Dibo, joint par l’AIP, a déploré la persistance de la crise dont les commerçants sont, à l’en croire, “les premières victimes, les premiers sacrifiés”, comme durant la période de la Covid-19.
Pour le notable de la chefferie du village de Katadji (commune de Sikensi) en charge de la sécurité et de la justice, N’Dri N’Dri Sylvain, les fils du village prônent l’apaisement après l’incendie, le jour du scrutin, par des manifestants surexcités, de la résidence du député de la circonscription, Abo Faustin, lui-même, révèle-t-il, encore sous le choc et retiré dans un lieu gardé secret. Plusieurs biens matériels du domicile de l’honorable, dont des meubles, des motos et des tricycles, ajoute le notable, ont été calcinés.
Le représentant du candidat Kouadio Konan Bertin (KKB) dans la localité, Cissé Loukman, a aussi informé l’AIP, avoir échappé, le même jour à un lynchage de la part des protestataires.
Pour le délégué départemental du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de Sikensi, N’Guessan N’Guessan Jaurès, les militants de l’opposition de Sikensi restent suspendus aux mots d’ordre de leurs dirigeants.
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