La Défense de Laurent Gbagbo conduite par Me Altit a tiré de la bouche du Général Kassaraté, jeudi 16 mars 2017, un témoignage très accablant pour le camp Ouattara, notamment sur les tueries des autochtones à l’ouest dont se seraient rendues coupables les forces pro-Ouattara.
Kassaraté a indiqué que lors de leur descente sur Abidjan au plus fort de la crise post-électorale, les com’zones et leurs éléments ont attaqué des bases de la gendarmerie et commis des atrocités sur les populations autochtones, précisément dans sa région. « Je n’ai pas été témoin oculaire, mais ce que je peux vous dire avec précision, c’est que chez moi à Tabou, il y a eu beaucoup d’exactions. Une trentaine de jeunes gens ont été fusillé publiquement devant les parents et passant par le pillage et la destruction de mes biens », a expliqué Kassaraté. Il a cité un certain colonel Coulibaly qui serait responsable de ces tueries, même s’il ne l’accuse de rien. Le Général a aussi indiqué l’implication des dozos dans cette crise. Le général Kassaraté a eu à parler des problèmes de terre entre les populations autochtones et les populations allogènes du groupe Akan et allochtones burkinabé qui sont descendus en grand nombre à l’ouest de la Côte d’Ivoire très riche en forêt et en eau.
Il a accusé la ruse de ces derniers qui a conduit à des conflits fonciers. « Quand on leur donnait un m² de terre, le lendemain, ils en prenaient 10 ». Il a tenu à préciser le rôle joué par Amadé Ouérémi dans le mont Péko. « Ii y avait des frères burkinabé qui exploitaient ces terres-là pour cultiver le cacao. On n’a rien compris, un de leurs chefs qui s’appelle Ouéremi qui est aujourd’hui en prison, a transformé cette zone là en ghetto et empêchant les autochtones d’y aller faire des cultures. Il y a perpétré beaucoup de massacres. Il a été arrêté par les FRCI. Aujourd’hui, il est en prison », a déclaré le Général Kassaraté
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