Vice-président du Front Populaire Ivoirien en charge de la politique de la jeunesse et vice-président de la Coordination du FPI en exil, Damana Pickass, a aussi réagi aux accusations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire portées contre lui par le régime Ouattara.
Pour lui, le régime au pouvoir devrait ses menaces plutôt du côté des ex combattants, des démobilisés, des dozos, de ses militaires indisciplinés, des microbes, etc. Par ailleurs, il croit que c’est une stratégie qui vise à compromettre la possible liberté provisoire de Laurent Gbagbo.
Déclaration
C'est avec stupéfaction et une colère à peine contenue que j'ai appris par les médias que le Conseil National de Sécurité du régime Ouattara réuni ce jour nous accuse d'être instigateurs des attaques de postes de police et de gendarmerie avec messieurs Stéphane Kipré, président de l'UNG, Lobognon Henri et Emmanuel Péhé.
Si je connais Stéphane Kipré dont je revendique l'amitié et la fraternité, je ne connais par contre pas Emmanuel Péhé et Lobognon Henri dont j'ignore tout et mets au défi quiconque de me prouver le contraire.
Je ne sais donc pas par quelle alchimie le régime Ouattara a pu aboutir à une telle conclusion. Aucun début de preuve n’est avancé pour soutenir des allégations aussi graves qui, du reste, demeurent mensongères et diffamatoires.
J’élève donc une vive protestation et rejette énergiquement toutes ces accusations. Je note cependant que le gouvernement est habitué à toujours rechercher des boucs émissaires pour masquer son incapacité à relever les défis notamment sécuritaires qui se posent à notre pays.
Le régime nous avait déjà accusés de complicité avec le groupe terroriste Ansar-dine et le régime malien du capitaine Sanogo pour déstabiliser la Côte d'Ivoire, les attaques des camps militaires d'Akouédo, de Tabou et que sais-je encore...
Je souligne, à toutes fins utiles, que le régime Ouattara ne nous a pas encore pardonné le fait que nous ayons mis à nu son coup d’Etat électoral de 2010. Ce qui a permis aujourd’hui au monde entier de découvrir leur supercherie.
Ils ont donc juré de nous le faire payer par tous les moyens. Par ailleurs, cette accusation intervient à un moment où la demande de liberté provisoire du président Laurent GBAGBO est en voie d’être analysée positivement, scenario que redoute le régime Ouattara. C’est pourquoi il accuse les proches du président GBAGBO d’être les responsables de ces troubles avec en perspectives que ces attaques vont se généraliser et gagner en ampleur si Laurent GBAGBO est libéré. C’est l’un des arguments de la procureure pour tenter désespérément de maintenir le président GBAGBO en prison à la Haye.
Le gouvernement Ouattara gagnerait plutôt à rechercher les véritables auteurs de ces attaques en son sein car il n’est un secret pour personne que les véritables menaces du régime sont les ex combattants, les démobilisés, les dozos, l’indiscipline de leurs militaires, les microbes, etc. Au demeurant, les tensions réelles qui existent au sein de la coalition au pouvoir et qui ont déjà occasionné des débordements et des violentes invectives pour le contrôle du pouvoir d’état en 2020 peuvent justifier ce genres d’actes.
Pour notre part, nous demeurons sereins et imperturbables face à ces accusations d’une autre époque qui visent à nous détourner de nos objectifs majeurs et fondamentaux qui sont la libération du président Laurent GBAGBO, de la 1ére Dame Simone GBAGBO, du ministre Charles Blé Goudé, de tous les détenus politiques et le retour des exilés.
Sur ces questions nous demeurons mobilises et déterminés. Merci
DAMANA ADIA PICKASS
Vice-Président du Front Populaire Ivoirien en charge de la politique de la jeunesse ;Vice-Président de la Coordination du FPI en exil
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