Décédé dans la nuit de dimanche à lundi aux États-Unis, la mort du Colonel-major Issiaka Ouattara dit Wattao a créé une onde de choc sur la toile ce lundi 6 janvier 2019.
Guillaume Soro a réagi spontanément au décès du colonel major, Issiska Ouattara, dit ’’Wattao’’, son ex-collaborateur dans l’ex-rébellion en Côte d’Ivoire.
Sur son compte twitter, l’ex-président de l’Assemblée nationale s’est prononcé sur ce décès: "En effet l’irréparable s’est produit, l’un des piliers du 19 septembre 2002 s’est effondré. Je pense à ses enfants et à toute sa famille".
Comme l’ex-premier ministre ivoirien, jusqu’à ce que la nouvelle soit officiellement confirmée en début de matinée, les internautes se sont déjà passé le mot et les réactions fusent de toute part, des personnages les plus illustres aux anonymes. "Un éléphant reste un éléphant malgré les divergences et incompréhensions encore merci pour ta main protectrice ce jour-là", a déclaré Kavaliere Cam dans un groupe facebook avec la comme photo d’illustration l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011.
Sur son compte, l’artiste, icône du coupé décalé, Le Molare exprime son désarroi. "Plus qu’un grand frère pour moi tu a été la a toutes les périodes difficiles comme de joie. Je ne sais même pas quoi dire depuis. RIP" . Le Colonel Issiaka Wattao était connu aussi comme un bon vivant proche du milieu artistique. Tenin-Tenin une célèbre activiste sur la toile rend hommage à l’illustre disparu et fait des révélations:
"Va en paix, l’homme au grand coeur, l’homme cool et zen, l’homme sans histoire. Toi qui voulais depuis longtemps te reconvertir et quitter définitivement l’armée (...) Hélas les choses se sont passées autrement". Parti par des soins aux Etats-Unis le 13 décembre dernier, Issiaka Ouattara a succombé du mal qui le rongeait.
L’ex-commandant de la Garde Républicaine avait été promu colonel-Major quelques jours après son départ et sous-chef d’état-major des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci).
Wattao se fait connaître en 1990 par sa participation à une mutinerie de jeunes soldats.
Quelques années plus tard, il fait partie d’un groupe de jeunes soldats qui soutient la prise de pouvoir du général Robert Guéï lors du coup d’État de décembre 1999. Ex-chef de guerre dans l’ex-rébellion avant de réintégrer l’armée nationale, Wattao quitte la terre des hommes à 53 ans.
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