Daniel Kablan Duncan, deuxième personnalité de la République
de Côte d’Ivoire et du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et
la paix (RHDP) a démissionné de son poste de vice-président.
Cette démission qui est intervenue officiellement quatre
jours après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a forcément des
répercussions sur le Président de la Républiques Alassane Ouattara et le RHDP.
Selon Wakili Alafé, la conséquence pour le chef de l’Etat
est plus de l’ordre de l’affectif, alors qu'elle est de l’ordre moral et
politique pour le parti au pouvoir.
« La démission du Vice-président Daniel Kablan Duncan a une conséquence
affective pour le Président Alassane Ouattara. C’est un long compagnonnage
professionnel et politique qui prend un coup. Mais il y a aussi une conséquence
sur le plan moral et politique, avec peut-être dans ce cas, des risques de
départ de la tendance PDCI-RDA qui a rejoint le RHDP via Duncan »,
pense-t-il.
Puis de s’interroger : « Mais le fait que lui-même Duncan n’ait pas
souvent exercé de leadership politique de premier plan, ni exprimé de fortes
ambitions personnelles, pousse à se demander quel peut être son impact
politique réel ».
Pour rappel, selon le communiqué lu par le Secrétaire
général de la Présidence, Patrick Achi, Alassane Ouattara (ADO) a finalement
accepté le 8 juillet la démission pour « convenance personnelle » de Daniel
Kablan Duncan, son vice-président et dauphin constitutionnel. Ce dernier
l’avait officiellement notifié de sa décision par courrier dès le 27 février.
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