C’est ce qui ressort d’une conférence de presse animée ce mardi 17 novembre 2020, à Abidjan-Cocody, par Yannick Anaky, coordonnateur du projet de lutte contre la désinformation en ligne en période électorale en Côte d’ivoire.
Selon le conférencier, les principales tendances ou variables de désinformations enregistrées font état de 41,18% de contenus manipulés en vue de nuire ou de manipuler l’opinion, de 35,30% de contenus fabriqués en vue de causer du tort.
L’Oidh a également enregistré 11,76% de cas de faux contextes. Ici, l’information est vraie mais elle est utilisée dans un contexte erroné. 5,88% de contenus parodiques et 5,88% de contenus imposteurs ont été enregistrés par l’Oidh.
Yannick Anaky a fait savoir que ces cas de désinformation ont eu ou étaient susceptibles d’avoir un impact sur le processus du scrutin présidentiel. Ces différentes tendances ont été observées avant, pendant et après le processus électoral.
« Les tendances de désinformation observées sur les réseaux sociaux semblent être aussi le levain qui fait monter la pâte de la violence, accentuant ainsi le délitement de la cohésion sociale constaté au début du processus électoral... La nécessité et l’urgence d’un dialogue franc entre les acteurs politiques se posent donc avec acuité afin de sortir le pays de l’impasse qu’il a déjà vécu et dont les souvenirs restent encore véhéments dans les esprits », a déclaré Yannick Anaky.
Pour atténuer les impacts de la désinformation au cours des processus électoraux à venir en Côte d’Ivoire, l’Oidh a fait des propositions aux parties prenantes. A cet effet, il recommande au gouvernement de maintenir le dialogue politique avec l’ensemble des parties prenantes au processus électoral et de garantir l’accès équitable des médias publics à l’ensemble des sensibilités politiques du pays.
Aussi l’Oidh recommande-t-il aux acteurs politiques de s’abstenir des discours et actes susceptibles de fragiliser la cohésion sociale, de prendre les mesures nécessaires pour éviter la propagation ou la diffusion de fausses informations et surtout de former leurs militants sur les bonnes pratiques démocratiques.
Les acteurs de la société civile sont invités à sensibiliser les populations aux dispositions légales réprimant la diffusion de fausses informations.
Yannick Anaky a fait savoir que ces cas de désinformation ont eu ou étaient susceptibles d’avoir un impact sur le processus du scrutin présidentiel. Ces différentes tendances ont été observées avant, pendant et après le processus électoral.
« Les tendances de désinformation observées sur les réseaux sociaux semblent être aussi le levain qui fait monter la pâte de la violence, accentuant ainsi le délitement de la cohésion sociale constaté au début du processus électoral... La nécessité et l’urgence d’un dialogue franc entre les acteurs politiques se posent donc avec acuité afin de sortir le pays de l’impasse qu’il a déjà vécu et dont les souvenirs restent encore véhéments dans les esprits », a déclaré Yannick Anaky.
Pour atténuer les impacts de la désinformation au cours des processus électoraux à venir en Côte d’Ivoire, l’Oidh a fait des propositions aux parties prenantes. A cet effet, il recommande au gouvernement de maintenir le dialogue politique avec l’ensemble des parties prenantes au processus électoral et de garantir l’accès équitable des médias publics à l’ensemble des sensibilités politiques du pays.
Aussi l’Oidh recommande-t-il aux acteurs politiques de s’abstenir des discours et actes susceptibles de fragiliser la cohésion sociale, de prendre les mesures nécessaires pour éviter la propagation ou la diffusion de fausses informations et surtout de former leurs militants sur les bonnes pratiques démocratiques.
Les acteurs de la société civile sont invités à sensibiliser les populations aux dispositions légales réprimant la diffusion de fausses informations.
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