Le gouvernement de Côte d’Ivoire entend poursuivre les discussions jusqu’à la libération des deux gendarmes ivoiriens détenus, depuis le 19 septembre 2023, au Burkina Faso, a assuré son porte-parole, Amadou Coulibaly, mercredi 25 octobre 2023 à Abidjan, à l’issue du conseil des ministres.
« Nous allons continuer les discussions jusqu’à ce qu’ils reviennent à la maison », a annoncé le ministre de la Communication dans son compte rendu du conseil des ministres qui s’est déroulé au palais présidentiel à Abidjan.
Pour le ministre Coulibaly, en dehors du dialogue, de la concertation, de la négociation et de la diplomatie, il n’y a pas d’autres voies.
« C’est une voie qui est certes longue, mais c’est la voie qui est la moins coûteuse, en termes de dégâts collatéraux. C’est la voie qui est la plus sûre et c’est la voie qui provoque moins de problèmes après donc l’événement. Nous avons connu le malheureux événement de la détention de nos 49 soldats. Cela a pris le temps. Mais nos soldats sont tous rentrés », a-t-il fait savoir, assurant que les deux gendarmes se portent bien.
« Nous avons, et je le dis à l’attention des familles de ces deux gendarmes, des nouvelles les concernant », a-t-il conclu.
Issus de l’escadron de Bouna, les deux gendarmes ont été appréhendés le 19 septembre sur un site d’orpaillage illégal alors qu’ils étaient aux trousses de contrebandiers et autres bandits, a-t-on rapporté.
En mars 2023, trois policiers ivoiriens qui étaient en mission dans la lutte contre les véhicules incendiés s’étaient retrouvés à Kalamon à Boussoukoula, toujours au Burkina Faso, où ils ont été interpellés par des chasseurs traditionnels. Conduits à la brigade de gendarmerie de Batié, les trois policiers ivoiriens ont recouvré la liberté après des négociations avec les autorités du Burkina, rappelle-t-on.
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