Les fréquences dans l’armée étaient faciles d’accès
« Nos communications radio étaient susceptibles d’être écoutées par chaque utilisateur qui connaît un tout petit peu de l’électronique. Les fréquences qu’on utilisait étaient la plupart du temps, des fréquences faciles d’accès. Avec un petit équipement à synthétiseur de fréquences, tout le monde pouvait écouter nos réseaux c’est-à-dire, le réseau de la gendarmerie, de l’armée et du Cecos. »
Un gendarme français avait menacé
Le général Guiai Bi Poin n’a pas été contacté par des autorités françaises ni américaines. Cependant un ami gendarme en fonction à l’ambassade de France avec qui il travaillait régulièrement l’a menacé. « Dans nos échanges, j’ai cru entendre une sorte de menaces. Ce n’était pas direct mais un tout petit peu voilé, que tout cela va finir mal. Si ça continue ainsi, tout cela va finir mal. Je n’ai pas fait attention de façon particulière à ça ».
Allégeance à Ouattara
« Le 12 avril le chef d’Etat a appelé un certain nombre de généraux à son domicile de Cocody puisque son domicile d’Abobo a été totalement détruit et saccagé. Chacun utilisait les moyens qu’il pouvait pour rallier le domicile du chef d’Etat-major à Cocody. Il nous a informés qu’on devrait aller au golf nous présenter aux nouvelles autorités, ce que nous avons fait. Le 12 ou le 13, je ne m’en souviens plus de la date, nous sommes allés nous présenter aux nouvelles autorités. Comme d’habitude, c’est le chef de l’Etat qui a pris la parole. Il y a avait quelques généraux qui n’étaient pas présents. On a été reçus par le ministre de la Défense qui était en même temps Premier ministre (Guillaume Soro) et le ministre de l’Intérieur. On a été escortés par des éléments des FRCI qui venaient du Golf pour nous chercher au domicile du chef d’Etat-major à, Cocody »
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