Faustin-Archange Touadéra, Président centrafricain : « Félicitation au peuple ivoirien pour ce progrès »

« Merci M. le président. Je voudrais, tout d’abord, vous remercier pour l’accueil chaleureux dont ma délégation et moi-même nous avons été l’objet en arrivant en Côte d’Ivoire. Nous sommes très heureux parce que nous venons d’abord vous féliciter, féliciter le peuple ivoirien pour le vote de la nouvelle Constitution qui est une Constitution moderne qui va certainement propulser la Côte d’Ivoire, avec toute la démocratie, les questions économiques, sociales qui sont dans cette Constitution vraiment très importante.

Nous voulons vous féliciter, féliciter le peuple ivoirien pour ça. Comme vous l’avez si bien dit, la République centrafricaine est en train de sortir d’une crise. Nous allons entamer un processus de désarmement, de réconciliation nationale, de cohésion sociale. Ce que vous avez connu, ce que la Côte d’Ivoire a connu, le peuple ivoirien, avec beaucoup de résilience, a pu sortir de cette situation. Nous voulons tirer l’expérience du DDR qui s’est déroulé ici avec beaucoup de succès et aussi, sous votre leadership, avec la réconciliation nationale qui aujourd’hui, fait que la Côte d’Ivoire renoue avec le développement, avec tout ce que nous avons vu.

Cela fait un moment que nous ne sommes pas arrivés en Côte d’Ivoire. En venant ici, nous avons vu que tout a beaucoup changé. Il y a de nouvelles infrastructures. Nous voulons vous féliciter, féliciter le peuple ivoirien pour ce progrès. Nous avons ce matin, monsieur le Président, visité le Bnedt (le Bureau national d’études techniques et de développement, ndlr) qui est aussi un instrument. Nous voulons par ce geste renouer notre coopération à travers cet instrument. Nous sommes venus aussi vous solliciter pour que vous portiez votre voix.

Nous allons bientôt à la conférence des donateurs et des bailleurs de fonds à Bruxelles. Nous pensons que vous pouvez avoir votre apport pour que les partenaires puissent nous aider. La crise que la République centrafricaine a connue a voulue être transformée en une crise confessionnelle. Mais elle est, d’abord, une crise de sous-développement. Avec l’apport de certains bailleurs et partenaires, cela pourra nous aider à participer au relèvement du peuple centrafricain. Nous comptons beaucoup sur vous pour que vous puissiez, par votre voix, pousser les autres investisseurs à venir nous aider. Vous avez, également, chez vous des académies. Pour la formation de nos forces de défense et de sécurité, vous pouvez, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, nous aider.

La dernière crise a fait que cette structure de défense, est complètement affaiblie. Nous voudrions donc la restructurer. Dans nos échanges, vous n’y avez pas trouvé d’inconvénients. Je voudrais en profiter pour vous remercier. En tout cas, nous sommes très heureux d’être ici en Côte d’Ivoire pour profiter de cette expérience qui a marché et aussi profiter de votre voix pour solliciter d’autres partenaires qui pourront nous appuyer dans notre effort de relèvement. »