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Politique

FPI/ Bras de fer Gbagbo-AFFI : Le Comité de Contrôle réitère son soutien à Affi

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Dans un communiqué dont copie a été transmise à la Rédaction de Linfodrome.ci, le Comité de Contrôle du Front populaire ivoirien, a réitéré sa confiance au président légalement élu du Parti, Pascal Affi N’Guessan sans toutefois souhaiter voir les protagonistes de cette crise, relancer des initiatives visant une réconciliation véritable du Parti. Ci-dessous l’intégralité de cette déclaration

Mmes et Mrs les journalistes, au nom de la direction du front Populaire Ivoirien, et de son président, le Premier Ministre et Président du Conseil Régional du Moronou, l’honorable Député Pascal Affi N'guessan, le Comité de Contrôle vous remercie de votre présence à ce point de presse, qui se limite donc à une simple déclaration. Dont le sujet porte, vous vous en doutez, sur l’évènement politique majeur de ces dernières semaines, relatifs au voyage manqué du Président Affi Nguessan à Bruxelles où il devait rencontrer le président laurent Gbagbo, « son patron » pour reprendre sa propre expression, marquant son enthousiasme et sa disponibilité.

Ce rendez-vous, vous en êtes témoins, mesdames et messieurs les journalistes, a suscité chez tous les Ivoiriens, de la société civile aux partis politiques, et au-delà de la Cote d’Ivoire, des émotions diverses, allant d’un espoir grandiose, dès son annonce par le président du fpi lui-même, au désespoir total quand le même président annonça son échec scandaleux, de l’aéroport de Paris. La cause du crash c’est la tentative de certains émissaires du président laurent Gbagbo, M. Assoa Adou et l’ambassadeur Aka Emmanuel, d’arracher au président AFFI N’guessan, depuis son hôtel de Paris, une déclaration préalablement rédigée, l’obligeant à reconnaitre les soi-disant congrès de Mama et de Moossou, et le président Laurent Gbagbo, comme président du front populaire ivoirien. Le scenario était déjà monté puisqu’un journaliste de la radio française RFI était en alerte pour lui tendre son micro. Une déclaration de renoncement de son titre de président sur ce puissant média international aurait eu un retentissement tout aussi international.

D’explications en commentaires, les Ivoiriens se sont prononcés sur ce rendez-vous raté de l’histoire politique nationale, le plus attendu après la rupture du PDCI d’avec le RHDP nouvelle formule. Pourquoi, après la conférence de presse du président du parti lui-même, suivie de la déclaration du secrétariat général, le comité de contrôle éprouve-t-il, à son tour, le besoin de faire entendre sa voix, d’une façon peu habituelle, àtravers la presse ? C’est parce que, premièrement, les débats qui ont lieu ne sont plus internes au FPI seul, mais ont pris une dimension nationale, voire internationale ; deuxièmement, parce que dans la forme et dans le fond, ils soulèvent des questions de droit, de principes de fonctionnement et d’application de nos textes fondamentaux ; ce qui interpellent naturellement l’organe de contrôle du parti.
Sans vouloir refaire l’histoire, rappelons quelques faits qui expliquent sans aucun doute le forcing et le chantage exercés sur le président AFFI N’guessan.

Le jeudi 5 mars 2015 des militants, rassemblés en nocturne au domicile privé des beaux parents d’un des leurs, tiennent ce qu’ils ont appelé, un comité central ; le 30 Avril 2015 un autre rassemblement se tient au domicile privé des Gbagbo à Mama sous l’appellation de Congrès extraordinaire qui aurait exclu du parti, le président AFFI Nguessan, président légal du parti et élu en son lieu et place le Président Laurent Gbagbo.
Au plan juridique, ces deux activités ont été jugées illégales par la justice ivoirienne au regard de nos textes fondamentaux ; les décisions de justice comme vous le savez sont revêtues de l’autorité de la chose jugée, selon l’article 155 de la constitution. D’ailleurs, l’appel interjeté plus tard par les dissidents eux-mêmes n’a rien changé à la donne. Si malgré l’amende de dix millions à eux infligée par la justice, pour usage illégal du logo et du nom du parti, ils ont continué de prospérer, c’est parce que la Direction du parti, faisant siennes les recommandations des comités centraux successifs, a privilégié la voie du dialogue et de la réconciliation.
D’autre part, Le procès sur la paternité du logo intenté contre la Direction du parti en France n’a pas non plus connu meilleur sort pour eux.
Au plan juridique donc, on conclut que toutes les instances tenues par la dissidence, y compris le rassemblement de Moossou, baptisé congrès, au domicile privé de l’ex-première dame sont sans valeur.

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