Créée en 2015, Al-Qods vise à sensibiliser et à mobiliser les gouvernements et les organisations internationales pour soutenir la cause palestinienne et promouvoir la paix au Moyen-Orient.
L’un des temps forts de cette réunion a été l’intervention de Recep Tayyip Erdogan, le président de la République de Türkiye, qui a prononcé un discours dans lequel il a réaffirmé le soutien de son pays à la Palestine.
« Gaza est l’endroit où le monde islamique doit se concentrer, réfléchir à une solution et formuler des politiques réalistes et efficaces », a-t-il déclaré en substance.
C’est dans ce contexte de mobilisation en faveur de la cause palestinienne que le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Adama Bictogo, a situé son allocution en faisant part de « (son) émotion et de (sa) tristesse ».
Il a déploré la situation humanitaire tragique que vit le peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza depuis le début du mois d’octobre 2023. « Cette tragédie avec son lot de violations des droits de l’homme nous invite à mener une réflexion profonde sur la Palestine », a-t-il indiqué.
Selon le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, la situation qui prévaut dans la bande Gaza avec les nombreuses atteintes au droit international appelle plus que jamais à des « actions fortes » afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit, une solution juste et durable qui permettra de restaurer l’indépendance et la liberté de la Palestine.
Il affirme que ces actions doivent s’inscrire dans le strict respect du droit international notamment par la réaffirmation de l’engagement de la communauté internationale en faveur du respect du droit fondamental du peuple palestinien à l’autodétermination et donc à disposer de lui-même, tel que prescrit par la Charte des Nations Unies et de nombreux instruments juridiques internationaux.
« Le respect de ce droit inaliénable des populations palestiniennes demeure la solution à l’existence de deux États et la garantie du respect de la liberté et de l’indépendance de l’État de la Palestine », a souligné Adama Bictogo.
Cette solution est d’ailleurs celle défendue par le président ivoirien Alassane Ouattara. C’est aussi celle préconisée par la résolution 242 des Nations Unies qui reconnait, sur le fondement du droit à l’autodétermination, au peuple de la Palestine le droit à un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.
Face à l’histoire, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne estime que les parlementaires ont la responsabilité d’aider à trouver une solution pacifique à ce conflit.
« Pour ce faire, la diplomatie parlementaire pourrait considérablement contribuer au rapprochement des deux États », précise Adama Bictogo.
Enfin, il propose la constitution d’un groupe de haut niveau, dirigé par la Turquie et composé de Présidents d’Assemblées pour faciliter le dialogue afin d’aboutir à l’arrêt immédiat des violences, au respect du droit à l’autodétermination du peuple palestinien et au respect du droit international, notamment le droit à l’intégrité du territoire.
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