"Jusqu'au aujourd'hui, je suis le seul à ne pas revendiquer être le fils d'Houphouët", mais ceux qui le revendiquent "font ce que Houphouët n'a pas fait", a déclaré dans un discours M. Gbagbo, ajoutant "entre vous et moi, qui est le fils du père ?", déclenchant des applaudissements.
M. Gbagbo, en visite chez M. Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, son ex-rival, n'a pas voulu revenir sur certains aspects politiques vu les circonstances, a lancé "on se reverra et je parlerai (...) pour le moment, je ne peux pas encore parler".
Évoquant l'élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, il a confié avoir appelé la chaîne de télévision TV5 pour dire qu'"il ne fallait pas un troisième mandat", parce qu'en Afrique "on a un problème", on écrit les textes "et puis on les froisse et on les jette".
"Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j'ai repensé au problème de 1993. J'ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes", a martelé M. Gbagbo, qui estime qu'"il faut se battre pour être du côté de la Constitution".
Pour lui, la réconciliation, c'est aussi le respect des textes de la loi fondamentale. En outre, a-t-il ajouté "il faut respecter les être humains parce que dans cette bataille contre le 3e mandat, dans cette région, il y a eu des morts (...)".
M. Gbagbo a qualifié samedi, à son arrivée à Daoukro, sa visite d'"acte de réconciliation et de reconnaissance", parce que M. Bédié, son ex-rival, lui avait rendu visite à Bruxelles au moment où il attendait le verdict final sur son acquittement définitif.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a remercié son hôte pour l'accueil à lui réservé. Il s'est réjoui de la présence des chefs traditionnels et coutumiers qui sont venus le saluer ainsi que les cadres du Pdci.
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