Mme Léopoldine Tiézan Coffie, vice-présidente du PDCI-RDA, très proche collaboratrice du président Henri Konan Bédié a du mal à retenir ses larmes. Depuis la disparition de son mentor, l'ex ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant a perdu le sommeil. D'Abidjan à Daoukro, elle est impliquée au cœur des obsèques. C'est avec peine qu'elle nous a laissé quelques mots. « Nous sommes venus dire un dernier au revoir au président Henri Konan Bédié. Houphouët-Boigny a dit, "je sais que Bédié tiendra la barre après moi. C'est quelqu'un qui est patient. Il sait avaler les couleuvres''. Nous avons constaté qu'il était très humain, très patient. Le président Bédié avait cette force de pardonner. (....) », a-t-elle dit. Pour elle, pour combler le vide laissé par le Sphinx de Daoukro, le PDCI devra s'armer de courage et de témérité. « Il nous faut de la détermination, du courage, de la persévérance, le don de soi pour aller en 2025. (...) Pas d'insultes, pas d'injures, mais convaincre l'adversaire de votre programme d'actions. Allons-y dans la paix, avançons dans la paix. », a-t-elle exhorté. Avec le président Tidjane Thiam, Léopoldine Coffie est convaincue que si tous accordent les violons, tout ira pour le mieux. « Il faut qu'on s'habitue aux appels, aux messages que le président Thiam nous lance. Il nous demande de croire à ce qu'il est en train de faire. Que le Seigneur le garde, qu'il lui donne les moyens, et permette à Mme Bédié d'avoir la force de supporter le deuil de son mari. », a-t-elle conclu.
JB KOUADIO
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