Six ans après avoir été interdit d'entrée au Ghana, Guillaume Soro est de retour à Accra. Cette fois, c’est sur invitation personnelle du président John Dramani Mahama que l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a foulé le sol ghanéen.
Des retrouvailles symboliques et fraternelles
Loin des caméras, mais chargé de sens, l’entretien entre les deux hommes a duré un peu plus d’une heure. Pas de communiqué officiel, mais beaucoup d’émotion.
Guillaume Soro n’a pas caché sa reconnaissance :
« Il y a six ans, on m’avait fermé les portes du Ghana. Aujourd’hui, je suis accueilli avec les honneurs par le président Mahama. C’est un moment fort. »
Ce retour marque une réconciliation personnelle, mais aussi politique. Soro a été reçu avec respect et chaleur, comme un invité de marque.
“Le Ghana a retrouvé un président panafricain”
L’exilé ivoirien a salué l’ouverture et la vision du président Mahama :
« Mahama et moi nous connaissons bien. Il m’a accueilli comme un frère. Je remercie le peuple ghanéen. Pour moi, le Ghana est comme une seconde maison. »
Dans ses propos, Soro a aussi glissé un message fort :
« Le Ghana a de nouveau un président panafricain, et cela change tout. »
Un message d’unité pour l’Afrique
Au cœur de leur échange : la situation politique en Afrique de l’Ouest, la paix, et la coopération entre les peuples. Guillaume Soro en a profité pour dénoncer son exil forcé, tout en appelant à l’unité :
« C’est regrettable que je sois encore en exil à cause d’un refus de justice. Mais cela ne m’empêche pas de croire à un avenir commun pour l’Afrique. »
Avant de conclure avec un appel fort :
« Depuis le Ghana, j’envoie un message de paix et d’amour à tous les peuples d’Afrique. Unissons-nous pour construire notre continent. »
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