
Peu d’Ivoiriens le savent. Notamment ceux qui sont nés après les années 80 d’une part et d’autre part ceux qui ne s’intéressaient pas l’actualité sociopolitique de l’époque. Soro Guillaume a été déclaré « L’Homme de l’année » en 1990 à un referendum.
Ce rappel historique est fait par Tiburce Koffi dans son éditorial du 25 juin publié sur guillaumesoro.ci.
« (…) Guillaume Soro fut donc déclaré « L’Homme de l’année » à un referendum d’Ivoir’Soir, un quotidien ivoirien de forte audience, disparu. Héraut d’une jeunesse urbaine ivoirienne terrifiée par l’avenir (le diplôme ne donnant pratiquement plus aucun travail — pendant que Konan Bédié et ses satrapes du Pdci-Rda jouissaient impunément des richesses du pays), Guillaume Soro et ses camarades… (plutôt ses « parents ! ») opteront pour la contestation syndicale et politique, sans concession. Historiquement, ces jeunes gens s’inscrivaient, en réalité, en droite ligne du syndicalisme enseignant du secondaire qui s’affirma, depuis l’ère de Djéni Kobina son premier secrétaire général, par la proclamation de son autonomie, et sa forte propension à la revendication — une véritable profession de refus du parti unique ! Un défi à Houphouët-Boigny ! », s’est-il souvenu.
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