Guillaume Soro est en course pour la présidentielle du 31 octobre 2020. Le dossier du fondateur de Générations et peuples solidaires a été transmis à la Commission électorale indépendante (CEI) lundi 31 août par sa représentante Minata Koné, épouse Zié.
Depuis son exil en France, Guillaume Soro est engagé dans la course pour la présidentielle d'octobre 2020. Minata Koné, épouse Zié, s'est dit très honorée d'avoir déposé le dossier de candidature du président de Générations et peuples solidaires (GPS) lundi 31 août au siège de la Commission électorale indépendante.
"Il était le premier candidat déclaré. Ce qui lui a valu la déferlante d'attaques injustifiées que la communauté nationale et internationale a constatées. Chose promise, chose faite", a déclaré la coordonnatrice par intérim de GPS Côte d'Ivoire après avoir été reçue par les responsables de la CEI.
À l'en croire, à travers "cet acte de bravoure politique", Guillaume Soro entend fermement "accéder pacifiquement et par la vérité des urnes au pouvoir d'État afin de contribuer pour de vrai à l'avènement d'une nouvelle Côte d'Ivoire".
Elle n'a pas manqué de saluer le courage de son mentor dont la candidature a été empêchée par de nombreuses décisions juridiques orchestrées dans le but d'empêcher ladite candidature. L'envoyée de Guillaume Soro a cité à titre d'exemple "la radiation illégale" du député de Ferké de la liste électorale "en vertu d'une prétendue condamnation pénale rendue le 28 avril 2020 par le Tribunal de première instance d'Abidjan au mépris des injonctions" de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP).
L'émissaire de Guillaume Soro espère que "le Conseil constitutionnel aura la lourde responsabilité" après la crise postélectorale de 2010-2011 de "faire respecter les droits fondamentaux de l'homme et surtout de valider les candidatures en l'espère saura faire triompher la vérité du droit pour éviter de faire le lit à l'arbitrage et le parjure".
Pour sa part, le candidat des soroistes ne veut pas se leurrer. Guillaume Soro est convaincu que " la CEI et le Conseil Constitutionnel sont des appendices du Parti au pouvoir-RHDP". Dans un tweet, il soutient qu'en "réalité, c'est Alassane Ouattara qui écrira les décisions à lire".
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