Kandia Camara, membre du Directoire du Rassemblement des
houphouëtuistes pour la paix et la démocratie (RHDP), a une aversion pour les
agoras et parlements animés par les jeunes patriotes et qui ont rythmé la vie
de la nation ivoirienne aux heures chaudes de la décennie de crise
militaro-politque. Aussi, la ministre de l’Education nationale, de
l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle fait savoir que la résurgence
de ces lieux d’expression et de joutes oratoires ne sera pas tolérée.
« J’ai ouïe dire qu’il y a des personnes nostalgiques qui veulent
recréer des espaces d’agoras, de parlements, dans les quartiers comme ce fut le
cas avant 2011. Je voudrais dire à ces personne et à l’ensemble des Ivoiriens
que la Côte d’Ivoire d’avant 2011 n’est pas la Côte d’Ivoire d’après 2011. Ce
sont deux Côte d’Ivoire totalement différentes », a-t-elle lancé dans
une interview accordée à L’Expression dans sa parution de ce jeudi 23 juillet
2020.
Puis d’être plus explicite : « Avant 2011, c’était la jungle.
N’importe qui faisait n’importe quoi. La Côte d’Ivoire n’était pas un état de
droit. Des gens se permettaient de braiser des êtres humains dans l’impunité
totale. Cette Côte d’Ivoire là est révolue (…). Aujourd’hui les temps ont
changé, la Côte d’Ivoire est au travail, notre pays est devenu un Etat de
droit. Le Président Alassane Ouattara et le Premier ministre Amadou Gon
Coulibaly ont créé les conditions pour que les jeunes ne soient plus désœuvré.
»
Aussi, estime-t-elle qu’il y a aucune raison qui devrait
pousser les jeunes à s’adonner à des joutes oratoires dans des espaces dédiés.
« Il n’y a aucune raison d’aller se mettre dans les rues pour insulter
qui que ce soit. Nous n’allons plus jamais tolérer cela. Je le dis à l’ensemble
de la jeunesse. Nous ne devons plus accepter cela dans nos quartiers parce que
la Côte d’Ivoire a trop souffert de l’impunité », s’est-elle montrée
catégorique.
Et pour cause, « aujourd’hui les Ivoiriens aspirent à
vivre en paix. Ils ont vu le
développement s’amorcer. Ils veulent voir leur bien-être et leurs conditions
s’améliorer ».
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