Plusieurs documents que le bureau du Procureur de la CPI a présentés au Général Kassaraté ont été rejetés par ce dernier. Car dit-il, ces documents ne comportent pas sa signature. « Je ne reconnais pas cette signature », « Cette signature ne reflète pas entièrement ma signature », en clair, « ce n’est pas ma signature », « oui, ma signature a été imitée » sont là des réponses que le Gl Kassaraté devant la chambre face à plusieurs documents que le procureur lui a présentés.
Parmi ces documents, certains sont des messages radios ou écrits chefs tel qu’un bordereau d’achat de munitions envoyé au chef d’escadron de gendarmerie d’Abengourou. Même à son aide de camp, Kassaraté aurait envoyé des messages. Ce dernier document fait bondir le témoin P10. « Je ne comprends pas comment je peux adresser un document à mon aide de camp qui est toujours avec moi. C’est un faux. Je ne peux adresser un courrier à mon aide de camp », réfute-t-il. Pour d’autres documents présentés par l’Accusation, Kassaraté dit qu’il ne se souvient pas les avoir vus.
Déconcerté par ces réponses du témoin, le procureur le soumet à un exercice de vérification de sa signature. Il remet une feuille blanche au Général et lui demande d’apposer sa signature aux fins de comparaison pour savoir s’il dit vrai.
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