Ces 4 militaires tués sont les premiers casques bleu ivoiriens tombés en opération au Mali.
Engagée au Mali depuis le début de l’opération de maintien de la paix en 2013, jamais l’armée ivoirienne n’avait eu à subir d’aussi lourdes pertes.
D’environ 200 hommes à l’origine, le contingent ivoirien a été porté à 600 en 2019 et tourne autour de 650 aujourd’hui, déployés autour de Mopti et Tombouctou.
L’engagement au Mali ne fait pas débat en Côte d’Ivoire. Pas même au Parlement où la question militaire n’est quasiment jamais débattue.
La Côte d’Ivoire envisage même d’accroître encore la présence de ses casques bleus au sein de la Minusma.
« Cet engagement de la Côte d’Ivoire au Mali est une orientation d’Alassane Ouattara dès son arrivée », explique le chercheur Arthur Banga spécialiste de l’armée ivoirienne.
« C’était en 2013 une façon de montrer la normalisation de la situation en Côte d’Ivoire et surtout de montrer que la Côte d’Ivoire était un acteur important en Afrique de l’Ouest. C’était aussi une façon de participer à la lutte contre le terrorisme sans attendre qu’il atteigne les frontières ivoiriennes », ajoute encore Arthur Banga.
L’attaque de ce mercredi qui a coûté la vie aux casques bleus ivoiriens, sur l’axe Tombouctou - Douentza a aussi fait six blessés.
L’un d’entre eux a donc succombé à ses blessures lors de leur évacuation vers Dakar.
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