Le Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo, opposition) participera à l’élection présidentielle ivoirienne de 2020, a annoncé, jeudi, Dr Assoa Adou, son Secrétaire général, invité du quotidien Le Nouveau Réveil pour sa tribune d’échanges, «Fauteuil Blanc », où il a exposé la vision du FPI sur les questions de la réconciliation, de la Commission électorale indépendante (CEI), des élections et du retour de Laurent Gbagbo…
Le FPI, selon Assoa Adou participera aux élections présidentielles de 2020 « pour les regagner et revenir aux affaires de l’Etat ».
«Le FPI, le PDCI et d’autres partis politiques ainsi que les religieux et les chancelleries étrangères sont unanimes à dire que la réconciliation telle que prônée par le pouvoir a échoué. Donc, il faut aller à une vraie réconciliation. Il faut que les Ivoiriens se parlent pour sauver la Côte d’Ivoire sinistrée », a insisté Assoa Adou.
Et pour la réussite de ce processus, « le président Laurent Gbagbo doit être là afin que la Côte d’Ivoire retrouve la paix et la sérénité. Quand on est en danger, on se met ensemble pour trouver des solutions», a-t-il martelé, soulignant que « cette réconciliation est importante et urgente et seul Laurent Gbagbo peut réconcilier les Ivoiriens».
Selon lui, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé sont « otages » de la justice internationale. « Sinon comment des acquittés ne peuvent pas regagner leur pays ? », a-t-interrogé.
Tout en reconnaissant que « le FPI a perdu de son dynamisme depuis le 11 avril 2011 où nos militants ont été massacrés », Assoa Adou est confiant que « le parti n’est pas divisé mais il renaît de ses cendres ».
« Pour nous, il se trouve qu’un de nos camarades (ndlr : Pascal Affi N’guessan) à qui le parti avait été confié, a changé de direction en reniant la ligne du parti. Et en application de nos textes, il a été sanctionné. Bon, avec son gourdin qu’est la justice, il se fait des illusions », a indiqué M. Assoa.
Le conférencier a profité de l’occasion pour lever l’équivoque sur une « prétendue » plateforme entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le FPI.
« La seule plateforme à laquelle le FPI appartient c’est EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté). Mais comme il s’est trouvé que le PDCI et nous défendions les mêmes principes pour la réforme de la CEI, nous avons décidé de nous rapprocher pour concilier nos positions sur cette question », a-t-il expliqué.
« Au FPI, vous connaissez notre slogan +asseyons-nous et discutons+. C’est de cette manière que nous avons écrit au RDR (Rassemblement des républicains, parti présidentiel), on attend leur réponse», a expliqué Assoa Adou qui a déploré « cette façon de la réforme de la CEI » dont le gouvernement s’apprête à présenter un projet de loi la modifiant « en faveur du pouvoir ».
Le FPI, selon Assoa Adou participera aux élections présidentielles de 2020 « pour les regagner et revenir aux affaires de l’Etat ».
«Le FPI, le PDCI et d’autres partis politiques ainsi que les religieux et les chancelleries étrangères sont unanimes à dire que la réconciliation telle que prônée par le pouvoir a échoué. Donc, il faut aller à une vraie réconciliation. Il faut que les Ivoiriens se parlent pour sauver la Côte d’Ivoire sinistrée », a insisté Assoa Adou.
Et pour la réussite de ce processus, « le président Laurent Gbagbo doit être là afin que la Côte d’Ivoire retrouve la paix et la sérénité. Quand on est en danger, on se met ensemble pour trouver des solutions», a-t-il martelé, soulignant que « cette réconciliation est importante et urgente et seul Laurent Gbagbo peut réconcilier les Ivoiriens».
Selon lui, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé sont « otages » de la justice internationale. « Sinon comment des acquittés ne peuvent pas regagner leur pays ? », a-t-interrogé.
Tout en reconnaissant que « le FPI a perdu de son dynamisme depuis le 11 avril 2011 où nos militants ont été massacrés », Assoa Adou est confiant que « le parti n’est pas divisé mais il renaît de ses cendres ».
« Pour nous, il se trouve qu’un de nos camarades (ndlr : Pascal Affi N’guessan) à qui le parti avait été confié, a changé de direction en reniant la ligne du parti. Et en application de nos textes, il a été sanctionné. Bon, avec son gourdin qu’est la justice, il se fait des illusions », a indiqué M. Assoa.
Le conférencier a profité de l’occasion pour lever l’équivoque sur une « prétendue » plateforme entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le FPI.
« La seule plateforme à laquelle le FPI appartient c’est EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté). Mais comme il s’est trouvé que le PDCI et nous défendions les mêmes principes pour la réforme de la CEI, nous avons décidé de nous rapprocher pour concilier nos positions sur cette question », a-t-il expliqué.
« Au FPI, vous connaissez notre slogan +asseyons-nous et discutons+. C’est de cette manière que nous avons écrit au RDR (Rassemblement des républicains, parti présidentiel), on attend leur réponse», a expliqué Assoa Adou qui a déploré « cette façon de la réforme de la CEI » dont le gouvernement s’apprête à présenter un projet de loi la modifiant « en faveur du pouvoir ».
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